jeudi 26 août 2010
Le nombre de cégépiens en forte hausse
Prévoyant une diminution de ses effectifs étudiants, la hausse globale de 2,2 % de la population des cégeps a créé toute une surprise dans le réseau. Mais elle a également causé des maux de tête à certains établissements de l'île de Montréal qui ont travaillé d'arrache-pied tout l'été pour faire de la place à près de 1000 étudiants de plus.
Selon Richard Filion, le directeur du collège Dawson, 7 cégeps sur 12 de l'île de Montréal étaient en surcapacité au terme du processus d'admission. «Depuis 3-4 ans, on gère des demandes excédentaires, mais cette année, comme d'autres collèges, on s'est retrouvé avec une plus forte demande. [...] On a dit au ministère qu'on pourrait accommoder un certain nombre d'étudiants additionnels si et seulement si on nous donnait plus d'argent pour nous permettre d'accueillir ces étudiants», a dit M. Filion, dont le cégep a finalement accepté 300 étudiants de plus.
Constatant l'ampleur du problème, la ministre de l'Éducation d'alors, Michelle Courchesne, avait ainsi annoncé en juin dernier l'octroi de plus de 1 million à quatre cégeps (Vanier, Saint-Laurent, André-Laurendeau et Dawson) pour qu'ils accueillent un plus grand nombre d'étudiants, soit entre 150 et 300 de plus.
D'autres collèges ont aussi eu l'autorisation d'augmenter leur effectif d'étudiants. C'est le cas du cégep John Abbott, à l'extrême ouest de l'île, qui a dû louer trois locaux dans une école secondaire adjacente au collège pour accueillir ses 150 cégépiens supplémentaires. «Ça a été fait à la dernière minute. On a eu l'autorisation [du ministère] après le cri d'alarme de gens qui avaient été refusés», a expliqué Pierre Asselin, directeur des communications de ce cégep anglophone qui accueille 150 élèves supplémentaires chaque année depuis trois ans. «Il y a beaucoup de cégeps anglophones qui ont eu des problèmes. Surtout les plus gros, situés à Montréal», a-t-il ajouté.
De refusés à... acceptés
Le personnel de certains cégeps a ainsi dû reprendre contact avec les étudiants qui avaient été refusés au 3e tour en raison de moins bons dossiers. Au collège Vanier, on a envoyé une lettre à près de 250 étudiants en leur annonçant que les portes du cégep leur étaient désormais ouvertes. «En une semaine, on a eu 187 réponses. Ça n'a pas été difficile d'aller chercher des étudiants», note Gilbert Héroux, le directeur de ce cégep anglophone.
Mais plutôt que de louer de nouveaux espaces, la direction a préféré réaménager sa grille horaire pour finalement accueillir 200 élèves de plus. Les cours se terminant normalement à 14h30 le vendredi ont été prolongés jusqu'à 16h. Et des cours pourront aussi être donnés le mercredi midi.
«On a surtout investi du côté des ressources pédagogiques pour ces étudiants afin de s'assurer du maximum de succès», souligne-t-il en rappelant que ces étudiants, qui possédaient de moins bons dossiers, auront besoin d'un plus grand soutien. «Si cette tendance continue, il va falloir se pencher sur la question de l'espace. On ne pourra pas rajouter des étudiants chaque année. Notre devis est de 5300 étudiants et là, on en est à 6600 incluant les 200 nouveaux élèves», a dit M. Héroux.
Parmi les étudiants refusés que les cégeps anglophones ont rappelés se trouvent surtout des jeunes issus d'écoles secondaires de langue anglaise. «On a recruté de nouveaux étudiants à même les cohortes d'anglophones. C'est ce qu'on a compris de la commande du ministère», a-t-il précisé. Le directeur du collège Vanier soutient que si le nombre de francophones (entre 12 et 16 %) est demeuré stable au cours des dernières années, la population d'allophones (45 %) a quant à elle beaucoup augmenté. Le cégep, situé à Saint-Laurent, ne peut faire autrement que de refléter la diversité de son milieu, croit le directeur.
Au collège Dawson, les proportions d'anglophones (60 %), de francophones et d'allophones (respectivement 15 % et 25 %) n'ont pas fluctué au cours des 15 dernières années.
Des efforts qui portent leurs fruits
Les surplus des cégeps de Montréal ont ainsi fait le bonheur des autres collèges en région. Comme le collège Héritage, en Outaouais, qui a connu une hausse de 10 % de sa population.
«On a fait beaucoup plus de publicité que d'habitude pour attirer des gens de l'extérieur et faire connaître nos deux nouveaux programmes [gestion hôtelière et tourisme]», a expliqué Louise Brunet, directrice générale du collège.
mardi 17 août 2010
Une vigie en 140 caractères Concordia
Une vigie en 140 caractères
Les étudiants ont inauguré leur vigie en surveillant étroitement la comparution de la rectrice de l'Université Concordia: ils ont publié plusieurs dizaines de micromessages sur le site Twitter. Ils ont d'ailleurs exprimé leur surprise devant l'ouverture de la rectrice à une hausse des droits de scolarité: «En 2008, la rectrice de Concordia se disait sympathique aux étudiants. Aujourd'hui, elle parle de tripler les frais de scolarité», a dénoncé le président de la Fédération étudiante du Québec, Louis-Philippe Savoie, faisant référence aux hausses nécessaires pour rattraper la moyenne canadienne.
Les étudiants ont d'ailleurs érigé un mirador à l'Assemblée nationale hier pour symboliser leur guet. «Nous voulons nous assurer que [la commission] sert à la reddition de comptes, et non de porte-voix aux revendications des recteurs», explique M. Savoie.
mercredi 11 août 2010
LES OUTILS DE COMMUNICATION EN FAD
Des outils « traditionnels
Le courrier, encore utilisé de nos jours, était déjà l’outil privilégié des cours par correspondance. Son utilisation est simple et il permet de conserver des traces écrites des échanges entre tuteurs et apprenants. Mais l’inconvénient majeur reste le problème du temps d’acheminement du courrier. Ainsi, la réception d’une lettre peut varier d’un à plusieurs jours selon la position géographique de l’apprenant par rapport au centre de formation.
Le téléphone peut permettre à l’apprenant d’entrer facilement en contact direct avec
son tuteur, et discuter des difficultés qu’il rencontre dans son apprentissage. Le plus souvent le tuteur qui répond est un expert : il est donc suffisamment qualifié pour apporter des réponses claires à l’apprenant et résoudre les problèmes bloquant momentanément le processus d’apprentissage. L’inconvénient de cet outil est qu’il ne peut pas être utilisé en permanence (la disponibilité du tuteur dépend d’un système de créneaux horaires). De plus, il est apparu que les séances de tutorats téléphonés ne pouvaient pas durer longtemps sous peine de perdre de leur efficacité. Shield1, dans un article intitulé, observe qu’il devient difficile pour un apprenant de conserver un bon niveau de conversation plus de quarante-cinq minutes.
Le fax a la capacité d’allier l’écrit, propre au courrier, à l’instantanéité de
l’échange propre au téléphone. C’est une fusion des deux outils précédents. Très répandu dans le milieu scolaire, cet outil présente quelques inconvénients importants qui limitent son exploitation en formation à distance : mauvaise qualité graphique qui entraîne une lisibilité difficile, et absence de confidentialité.
…aux outils offerts par les TIC
La messagerie est un outil peu coûteux, et relativement simple à utiliser. On y accède par Minitel (pour les anciens modèles) ou par Internet. Elle permet à l’apprenant de communiquer avec son tuteur ou avec les autres participants de la formation.
L’audio-conférence permet à plusieurs d’être en liaison téléphonique en même temps. À partir d’un poste téléphonique, et à une heure prédéterminée, chaque usager (apprenants et tuteurs) appelle un numéro convenu et / ou peut échanger par groupes restreints.
La conférence numérique (par le biais d’Internet) peut être audio, vidéo ou textuelle. Actuellement, elle est lourde à mettre en œuvre et souvent coûteuse. Elle comporte des conférences synchrones et asynchrones assistées par ordinateur, ainsi que des visioconférences.
Catherine Pamphile
dimanche 8 août 2010
la fin du bon vieux livre papier, d'ici 5 ans.
À l'occasion d'une conférence qui se déroulait le 6 août à Lake Tahoe, en Californie, Nicholas Negroponte, réputé professeur et chercheur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), un centre spécialisé dans la communication du futur, y est allé d'une prédiction audacieuse: la fin du bon vieux livre papier, d'ici 5 ans.
D'après Monsieur Negroponte, «le livre physique est mort, et cette hypothèse est difficile à accepter par la majorité des gens."
Son argumentation se base évidemment sur le fait que les livres numériques sont en train de supplanter les livres traditionnels auprès des consommateurs.
En faisant référence à son projet One Laptop per Child (un PC portable par enfant), appareil destiné aux pays émergents, Monsieur Negroponte met en évidence que chaque ordinateur peut contenir des milliers de livres, alors qu'il est tout à fait impossible de faire parvenir une telle quantité de livres physiques à des enfants qui résident dans les pays émergents.
En terminant, dernier clou dans le cercueil, Monsieur Negroponte cita l'étude qui confirme que les ventes de livres numériques du Kindle ont récemment surpassé celles des livres traditionnels chez Amazon.
mercredi 4 août 2010
DEBUTER EN FORMATION A DISTANCE
J’ai débuté en fad a la TELUQ et l’université de Montréal il y a 25 ans. Le titre du programme a la TELUQ était « Gestion Prospective du Travail » et a l’université de Montréal c’était CAFE, cours de français. A l’époque les choix étaient de beaucoup plus restreints, en fait les étudiants d’aujourd’hui sont choyés. En ce qui me concerne, tout se passa bien, mais le programme de la TELUQ choisi a l’époque ne me convenait pas, donc abandon.
Vingt cinq ans plus tard a l’âge de 50 ans, je débute ma maîtrise en fad lorsque je m’installe a New York. Pourquoi a 50 ans? L’âgisme, c’est a dire que j’étais dans l’impossibilité de trouver du travail au Québec dans les domaines ou j’avais de l’expérience. C’était les études ou l’aide sociale tout simplement.
Lorsque je me suis inscrite en maîtrise en formation a distance, j’étais dans un cul de sac. Je ne trouvais plus de travail intéressant. Ma situation était assez déprimante, c’est a dire passer de l’enseignement collégial a l’aide sociale.
L’ autonomie est importante pour moi. C’est définitivement pourquoi j’ai choisi la formation a distance. Mais ma maîtrise en formation a distance m’a aussi apprise a être audacieuse, a ouvrir mon esprit a des solutions nouvelles en éducation. J’ai énormément utilisé ma créativité au cours de cette maîtrise et j’en suis ravi.
Puisque j’enseignais dans le domaine de la mode, j’ai cru que l’étape suivante c’était d’être chargée de cours a l’école Lorsque supérieure de la mode de l’UQAM. Cette maîtrise était en fait une assurance pour le futur.
Lorsque j’ai rencontré mon conjoint qui devint mon mari, j’ai déménagé a New York et la seule façon de garder mon lien avec la francophonie fut la formation a distance a la TELUQ.
Mes objectifs a l’entré :
L’autonomie, l’épanouissement, l’estime de soi, l’accomplissement, l’enseignement.
Mes motifs a l’entré :
Le travail, l’étude, découvrir une discipline d’enseignement du futur.
Je pourrais dire que cette maîtrise m’a sauvé la vie, car étant une immigrée aux États-Unis, victime de l’âgisme, et souffrant de sclérose en plaques, mon futur ne semblait pas très rose. En fait les études a distance c’est un peu une course contre la montre avec les sous et avec le temps! Honnêtement, je me demande si j’aurais pu persévérer sans l’aide de mon mari?
Mes études en maîtrise m’ont dirigé lentement mais sûrement vers l’écriture, et l’édition de livre. Mais ma motivation première, fut le fait que je désirais continuer dans le domaine de l’enseignement. Lorsque le collège Lasalle m’a remercié de mes services en tant que chargé de cours, je savais que mes capacités dans le domaine de l’enseignement collégial étaient solides. Mais il était nécessaire de posséder une maîtrise pour être tuteur a l’école supérieure de la mode de l’université du Québec, je voulais faire une transition entre l’enseignement collégial et l’enseignement universitaire.
Une maîtrise, c’est beaucoup de travail, la motivation est l’ange gardien si l’on veut, qui nous guide et nous fais avancer.
Dernièrement je me tourne vers l’écriture puisque je vis a New York, donc la perspective d’enseigner a l’UQAM semble éloigné. Mes études m’ont enseignées l’art de faire une synthèse, de faire un résumé et bien sur de faire de la recherche.
En fait, c’est surtout la recherche qui m’a séduite, ce sont des recherches personnelles en formation a distance , sur des sujets qui me tiennent a cœur par exemple, la fad pour les aînés, l’autoformation, les intelligences, les formes de communication , etc.
Depuis 3 années je suis Pair Ancien a la teluq, et cette expérience m’a fait lancer le site:
http://pairsanciens-pairsnouveaux.blogspot.com
Ce site reçoit des visiteurs de France, Mauritanie, du Maroc, de l’Amérique latine, du Canada etc. Cette expérience m’a fait réfléchir sur la fad, les besoins et angoisses des nouveaux étudiants.
Débuter en formation a distance c’est comme une énorme montagne, chaque main tendue est extrêmement importante. Par exemple, en débutant une maîtrise en formation a distance, je n’avais jamais eu le chance de lire un mémoire… C’est tout de même important, il y a le stress de savoir ce que l’on attend de moi? Et du stress il y en a …Surtout lorsque c’est une question de survie financière et que l’on étudie a temps plein.
Je crois être la voix de presque tout les étudiants qui débute a la maîtrise. Je n’étais également pas au courant qu’un mémoire doit être écris dans le sens des recherches du professeur!
Il faut aussi s’adapter lors des téléconférences, ne pas compter sur la communication non verbale, il ne nous reste que le ton de la voix ce qui est peu. Pour une personne qui avais plus de 35 ans d’expérience sur le marche du travail, l’adaptation peut être difficile parce que la personne située au dessus définit la relation (tuteur ou professeur) et la personne en dessous s’y adapte ou résiste! Il peut être parfois difficile pour un tuteur ou un professeur de réaliser que l’étudiant adulte arrive avec du bagage.
Quoi qu’il en soit, heureusement que j’avais l’habitude d’être autonome et autodidacte. Apprendre pour moi est un processus continu, si je recule de 30 ou 35 ans, car je suis un « baby boomer », je peux affirmer que j’étais autodidacte de par mes lectures
J’utilise la communication intra-personnelle, une des intelligences de Gardner. La communication intra-personnelle est l'action de communiquer avec soi-même, d'échanger des informations entre soi et soi. Elle se situe au niveau de tout ce qui se passe a l’intérieur des gens lorsqu’ils pensent, ressentent des émotions, conçoivent des idées, réagissent a certaines situations, imaginent ou rêvent. Mais est-ce le cas de tout les étudiants? Ont-ils besoin de l’intelligence intra-personnelle pour réussir en fad?
C’est un beau sujet de recherche, et je compte écrire mon essai sur le sujet des types d’intelligences qu’un étudiant en FAD a idéalement besoin, en fait comme le propose Gardner, je propose une nouvelle intelligence spécifique aux étudiants en FAD « l’intelligence synergique ».
J’ai pratiquement réussi ma maîtrise, il ne me reste que 2 cours, mais ma réussite ne dépend pas seulement de moi, mais également des concepteurs de cours de la TELUQ. Ces cours sont extrêmement bien conçus, en fait j’ai grandement envie de retourner a l’université de Montréal a distance, pour suivre leur évolution et peut-être comparer les deux styles A mon avis, nul n’offre autant de choix que la Teluq de l’université du Québec, bien que du coté anglophone, l’universite Concordia fait du très bon travail.
Ginette Provost animatrice du blog
lundi 2 août 2010
NIXTY
Des cours gratuits, et quoi encore..Et bien les professeurs peuvent offrir leurs cours moyennant une somme minime, puis recuperent une commission. J'adore tout simplement ces sites, est-ce la formation a distance du futur?
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