mercredi 28 septembre 2011

Le Québec est-il un premier de classe ou un cancre dans le domaine de la formation continue? Le Devoir a posé la question


Le Québec est-il un premier de classe ou un cancre dans le domaine de la formation continue? Le Devoir a posé la question à deux spécialistes en la matière.

L'offre de formation continue s'affiche partout chaque année à la rentrée. Si les établissements développent autant de nouvelles formations, la demande doit être au rendez-vous. Peut-on en conclure que les Québécois prennent la formation continue au sérieux?

«Il y a 20 ans au Québec, environ 20 % des adultes faisaient de la formation continue liée au travail. C'était pourtant 30 % dans le reste du Canada. Maintenant, on a rejoint le reste du Canada. Par contre, il s'en fait plus aux États-Unis et beaucoup plus en Europe, où, dans plusieurs pays, de 45 % à 50 % des adultes font de la formation», affirme Paul Bélanger, professeur au Département d'éducation et de formation spécialisées de l'UQAM.

Dominique Bouteiller, professeur en gestion des ressources humaines à HEC Montréal, croit qu'on ne fait jamais assez de formation continue. «C'est une quête infinie de la compétence! Que ce soient les employés, les cadres, les directeurs généraux ou les membres des conseils d'administration, tous en ont besoin. Les composantes des entreprises, le contexte et les lois n'arrêtent jamais d'évoluer. Les compétences doivent évoluer en parallèle», explique-t-il.

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