samedi 7 juillet 2012

Mihalyi Csikszentmihalyi aussi s’intéresse beaucoup aux jeunes. Ce Hongrois d’origine, auteur du best-seller
Vivre, vendu à 30 millions d’exemplaires dans le monde, a dirigé le département de psychologie de l’Université de

Chicago durant 20 ans. Aujourd’hui à la tête d’un groupe de chercheurs en gestion, il pose un regard très sévère sur la

 façon dont nous éduquons nos enfants.



«Nous couvons trop nos enfants, m’a-t-il lancé lors de notre rencontre à son bureau du Claremont College, en

banlieue de Los Angeles. Notre manière actuelle de leur enseigner les prive d’un sentiment de compétence et de

 responsabilité. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il faut leur enseigner  la psychologie positive à l’école, mais il
est clair qu’il faut apprendre aux enfants à utiliser leurs forces et leurs ressources intérieures…».


Selon cette sommité mondiale qui donne des conférences partout dans le monde et qui est membre de la société de

psychologie positive aux côtés de Martin Seligman, la façon dont  les sociétés modernes conçoivent l’éducation des

jeunes est déficiente. «C’est lorsqu’il apprend à apprendre qu’un être humain connaît l’épanouissement, pas lorsqu’il se

fait bourrer le crâne. Notre système d’éducation actuel ne forme pas des jeunes heureux, confiants en leur capacités. »


Csikszentmihalyi vise juste lorsqu’il rappelle qu’auparavant, la transmission du savoir se faisait de génération en

génération. «Nous avons adopté un système d’éducation passif, abstrait. Et il ne donne pas de très bons résultats. »









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