jeudi 4 juin 2009

ETUDES QUEBECOISES: ENTENTE INEDITE QUEBEC-ITALIE-AUTRICHE




Une entente conclue le 13 mai entre des centres universitaires du Québec, de l’Italie et de l’Autriche viendra donner une nouvelle impulsion aux études québécoises en Europe.

Les signataires de cette entente sont le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises de Montréal, dirigé par Élisabeth Nardout-Lafarge, le Centre de culture canadienne de l’Université d’Udine, présidé par Alessandra Ferraro, et le Centre d’études sur les Amériques de l’Université de Graz, dirigé par Klaus Ertler.

« Cette entente constitue un précédent compte tenu de son caractère trilatéral tout comme elle confirme l’intérêt démontré par le milieu universitaire européen, et italien en particulier, envers le Québec depuis des décennies », a affirmé la déléguée du Québec à Rome, Amalia Daniela Renosto, lors de la signature de l’entente à la Salle du Conseil du Palazzo Florio, siège de l’Université d’Udine.

De son côté, la présidente du Centre de culture canadienne de l’Université d’Udine et professeure de littérature francophone, Alessandra Ferraro, estime que « cette entente, qui constitue la première de ce genre en Italie, intensifiera les relations scientifiques, académiques et culturelles entamées depuis plus de 10 ans dans ce domaine. » En effet, l’année 2009 marque le 10e anniversaire de ce centre qui porte un intérêt particulier à la littérature québécoise.

La responsable des relations académiques de l’Ambassade du Canada, Nicoletta Barbarito, le délégué à l’internationalisation de l’Université d’Udine, Alessandro Trovarelli, et la directrice de la Faculté de langue et littérature étrangères de l’Université d’Udine, Antonella Riem, ont également souligné la portée de cet accord.

Dans la foulée de la signature de l’entente, l’Université d’Udine a accueilli un colloque international intitulé « Autour de Pierre L’Hérault, passeur de la littérature québécoise ». Les chercheurs et conférenciers ont pu, à cette occasion, échanger sur les champs de recherche explorés par le critique québécois, connu pour ses études sur la transculture. Organisé par les trois centres, avec la participation du Centre d’études canadiennes de l’Université d’Innsbrück, cet événement a en fait constitué la première réalisation concrète découlant de la convention trilatérale.

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