LES ETUDIANTS PAUVRES

Les étudiants québécois vivent dans la précarité. C’est ce qui ressort d’une enquête de la Fédération étudiante universitaire, qui révèle que ces derniers vivent en moyenne avec 13 000$ par année.

La plus vaste enquête jamais réalisée a été effectuée auprès de12 000 étudiants de premier cycle dans 14 établissements. Elle nous apprend que la moitié des étudiants vit avec moins de 12 200 $ par année et le quart avec moins de 7400$.

Selon Jonathan Giguère, étudiant en enseignement, le programme d’Aide financière aux études n’aide pas beaucoup. « Ça couvre un peu moins que mes frais scolaires universitaires. Donc, ensuite, ça reste que les manuels ne sont pas inclus, notre transport, notre nourriture, le logement... », a-t-il expliqué.

Comme la grande majorité des étudiants, Jonathan Giguère doit travailler pendant l’année. En fait, le travail assure 55% du financement ; la contribution parentale 22% et le prêt étudiant 10%.

« On ne comprend pas, on a de la misère à joindre les deux bouts dans l’état actuel des choses. On se demande tous comment on va faire s’ils se mettent à majorer les frais de scolarit...

Louis-Philippe Savoie, président de la Fédération étudiante universitaire, recommande de bonifier le programme d’aide financière. « Parce qu’à l’heure actuelle, elle ne répond pas aux besoins. On l’a amplement vu dans le cadre de l’étude. Le niveau de vie assuré est beaucoup trop bas et ça pousse les étudiants à trop travailler et à s’endetter au privé », a-t-il mentionné.

60% des étudiants sortent du baccalauréat avec une dette de 14 000$ en moyenne. Le prêt étudiant représente 44,5% ; la marge de crédit et les cartes de crédit 23% et 22 %. D’ailleurs, le nombre de faillites chez les jeunes est en forte hausse.

Alors, pour terminer, j'etais et je suis toujours une etudiante pauvre. Un etudiant pauvre et l'aide sociale c'est la meme chose en terme de revenu. Bien sur en terme de respect de la societe c'est different..???Etre etudiant a ses titres de noblesses, bienvenue a un bon souper de binnes!

Bon, et lorsqu'on a le ventre creux, bien sur il faut "Performer" c'est a dire trouver de nouvelles "pistes de recherches". Il n'y a que la sociologie qui peut s'interesser a la pauvrete des etudiants et je n'ai aucun rapport la-dessus.

Au bout de la ligne, meme si on ne veut pas le voir, l'education c'est pour les riches, je m'excuse monsieur Pierre Elliot Trudeau, mais votre arrogance etait tres "riche".