jeudi 23 septembre 2010

EVALUATION DE L'ENCADREMENT/ TUTORAT A LA TELUQ

Jusqu’à tout récemment, il n’était pas possible pour les étudiants de la TÉLUQ de faire une rétroaction officielle, une évaluation sur la qualité des services d’encadrement dispensés, soit le tutorat. Mais depuis la session d’été 2010, un formulaire d’évaluation est enfin transmis à la fin d’un cours. Pour la toute première fois, les étudiants peuvent officiellement transmettre leur appréciation, qu’elle soit positive ou négative. Mais afin que cette évaluation soit vraiment utile et qu’elle permette l’amélioration et le maintien de la qualité des services, il est essentiel que le plus grand nombre d’étudiants possible participent à cette évaluation. De plus, cette première initiative d’évaluation ne doit pas être la dernière car les services d’encadrement au deuxième cycle ainsi que le contenu des cours ne sont pas encore évalués.

Évaluation

L’évaluation de l’enseignement, soit de la prestation des enseignants et du contenu des cours, existe déjà dans certaines universités. L’UQAM en fait la promotion sur son site internet et sur campus. Son slogan : Faites-vous entendre![1] L’Université de Montréal propose une évaluation de mi-session en plus de celle qui est statutaire à la fin de chaque session[2]. Autre fait à souligner, autant l’UQAM que l’Université Laval considère qu’il s’agit d’un droit inscrit dans la Charte des droits des étudiants :

Université Laval: « Les étudiants et les étudiantes ont le droit de procéder eux-mêmes à l’évaluation des enseignements reçus et ainsi de contribuer à l’évaluation des cours.»

UQAM : « Les étudiants ont le droit de participer au processus d’évaluation des enseignements afin de contribuer à l’amélioration de la qualité de leur formation. »

Mais si la possibilité que les étudiants puissent évaluer l’enseignement été reconnue par ces grandes universités, il y a fort à parier que cela se soit concrétisé suite à de nombreux échanges, débats, analyses et négociations. Il y a aussi fort à parier que cela a dû prendre un certain temps et peut-être quelques luttes étudiantes.

En effet et comme le soulignent plusieurs intervenants, même si la notion d’évaluation du rendement ou de la qualité est davantage présente dans le milieu privé et dans la fonction publique, elle n’est pas encore bien intégrée ni bien perçue dans le milieu de l’enseignement. D’ailleurs une série d’articles portant sur le sujet a été publiée au mois de septembre 2009 dans le cadre des grands dossiers du journal Le Soleil. Madame Josée Bouchard, présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec reconnait que les enseignants sont probablement les seuls dans le réseau public à ne pas faire l’objet d’évaluation. Pourquoi ces résistances?

Sans faire un portrait exhaustif, il est néanmoins possible de penser que cela est peut-être relié au fait qu’être évalué n’est pas toujours très agréable et que cela peut avoir des conséquences. Même si l’on sait que l’on donne un bon service, que le contenu d’une formation a été bien réfléchi et qu’il correspond à de bons standards, le fait de savoir qu’il y aura une évaluation peut créer bien des appréhensions. Comment les commentaires seront-ils formulés? Est-ce que notre ego survivra à cette critique? Est-ce qu’il y aura une réprimande? Comment le patron utilisera-t-il ces informations? Cependant, il faut aussi reconnaître que même si le fait d’être enseignant ou de donner un service d’encadrement, peut signifier avoir davantage de connaissances et de compétences sur un sujet donné, cela n’est pas synonyme de perfection absolue ni d’omniscience. Tout travail réalisé, tout enseignement dispensé, tout service rendu est perfectible et c’est tout simplement normal. Mais pour améliorer une prestation, pour savoir ce qui peut être encore mieux fait, il est fréquemment nécessaire d’avoir un point de vue extérieur, une rétroaction constructive. Et c’est ce que permet une évaluation structurée, basée sur des critères bien définis et réalisée par les étudiants. Autre point positif et comme le mentionne Madame Longpré[5], il s’agit aussi d’une excellente façon de valoriser la profession: « Évaluer, c’est la base de la valorisation des enseignants. Comment voulez-vous valoriser si on ne sait pas ce qui se passe dans nos écoles ? Ce serait une excellente façon de reconnaître les forces des enseignants et les domaines à améliorer. »

L’évaluation de l’encadrement comme première étape et celle du contenu des cours comme étape subséquente, sont une source importante d’informations qui peuvent grandement aider les personnes tutrices, les professeurs et éventuellement le personnel administratif à bonifier et améliorer la qualité de leurs services et de leur prestation. Plus les étudiants participeront à cette évaluation, plus les résultats seront utiles et pertinents. Voici donc une des meilleures façons pour les étudiants de pouvoir œuvrer à améliorer leurs conditions d’études et la qualité de l’enseignement dispensé à la TÉLUQ.

mercredi 22 septembre 2010

UNIVERSITY OF THE PEOPLE AND HAITI


The founder of the tuition-free online University of the People said providing an education for Haitians after a massive earthquake destroyed most of their country’s colleges could demonstrate the value of a web-based university infrastructure targeting those in developing nations.

The university, launched last year by founder and president Shai Reshef, announced Sept. 20 that it would join the Clinton Global Initiative (CGI) in the organization’s efforts to help Haiti recover from a Jan. 12 earthquake that killed between 200,000 and 300,000 people, according to government estimates.

University of the People committed to enrolling 250 college students from Haiti into its free online programs, including computer science or business administration, over the next three years. The 600-student university is not yet accredited, but officials have pledged to achieve accreditation in the coming years.

Twenty-eight of Haiti’s 32 universities were leveled during the earthquake, which registered a 7.0 on the Richter scale. The four universities that weren’t completely destroyed were severely damaged.

The earthquake claimed almost 400 students, 40 professors, and 20 staff members at Haitian member colleges of an association for French-speaking institutions worldwide called AUF, which estimated this spring that it would take $600 million over the next decade to rebuild Haiti’s higher-education system.

Applicants for the University of the People’s program must have a verifiable high school education and speak English. Reshef said even without a marketing push, the university received hundreds of applications and recently accepted 16 students.

“We have yet to really get out there and promote this” program in Haiti, he said. “The people in Haiti right now are the people we built the university for. … Haiti is a model for us for other places where students don’t have computers. This is a way to show that what we’re doing is important, although that’s obviously not the only reason to do it.”

University of the People will have to provide computing centers for students who want to continue their education through the school’s online platform, making the university’s project very different from efforts in developing countries where students have access to a computer and an internet connection.

“It’s different because they don’t have a laptop, they don’t have electricity, and they don’t have internet,” Reshef said, adding that locals would run the Haitian educational centers. “You don’t want foreigners coming in and running things.”

vendredi 17 septembre 2010

INTELLIGENCE SYNERGIQUE


L’étudiant a distance possède-t-il une intelligence particulière? Et bien a mon avis oui. C’est l’intelligence synergique…Maslow s’y es intéresser vivement. Prenez mon cas par exemple :

• J’ai la sclérose en plaques
• Mon mari a la maladie de Parkinson
• Je dois prendre soin de lui
• Je m’implique de nouveau dans les arts
• Je complète une maîtrise
• Je publie des livres
• J’anime des blogs
• Je suis active sur les réseaux sociaux
• Je suis styliste
• Je suis parolière et poète

Bref, je suis une survivante et n’est-ce pas de la synergie!

jeudi 16 septembre 2010

Le tutorat par les pairs et les préalables affectifs


Il faut encourager l'entraide par les pairs. Rappelons-nous la théorie des besoins de Maslow : elle peut nous aider à comprendre le rôle important des pairs à cet égard. Les besoins cognitifs de connaître et de comprendre sont situés aux niveaux supérieurs de la hiérarchie. Ils s'appuient toutefois sur la satisfaction des besoins physiologiques, des besoins de sécurité mais aussi et surtout sur la satisfaction des besoins d'appartenance et d'estime.

Le tutorat par les pairs, pas plus que l'enseignement d'ailleurs, ne peut répondre à tous ces besoins. Cependant, l'un et l'autre sont en mesure, à leur façon, de permettre aux élèves de se sentir en sécurité, de s'affilier aux autres, d'être acceptés et d'appartenir à un groupe, de la même façon qu'ils peuvent tous les deux les aider à réussir, à développer leur estime personnelle et leurs compétences, à obtenir la reconnaissance et l'appréciation des autres. L'enseignement individualisé qui caractérise le tutorat par les pairs permet sans doute de combler plus facilement les besoins affectifs des élèves.

Jocelyne Dezy, cegep de Sainte-Foy

jeudi 9 septembre 2010

* Niveau de littératie - L'avenir s'annonce sombre au Canada


On aurait tendance à croire que le niveau de littératie des adultes canadiens s'améliorera au cours des prochaines décennies. Un nouveau rapport, rendu public hier, annonce plutôt un avenir consternant. Non seulement la situation ne devrait pas se redresser, mais le nombre d'individus présentant un faible niveau de littératie devrait augmenter de façon marquée dans les quatre métropoles du pays d'ici 2031.

Difficile à croire qu'au Canada, l'une des puissances industrialisées du G8, 48 % des adultes éprouvent des difficultés à lire, à écrire ou à bien comprendre l'information mise à leur disposition, que ce soit en français ou en anglais. Selon les projections d'un nouveau rapport du Conseil canadien sur l'apprentissage (CCA), cette proportion ne devrait guère diminuer d'ici 2031, alors qu'elle devrait atteindre 47 %. Pire encore, en chiffres absolus, le nombre d'adultes souffrant d'un faible niveau de littératie fera un bond de 25 % par rapport à 2001 et devrait s'élever à 15 millions d'individus. «L'augmentation du nombre de personnes âgées qui verront s'éroder leur niveau de littératie devrait constituer un des principaux facteurs à l'origine de cette augmentation», puisque cette population devrait plus que doubler par rapport à 2001. Un autre facteur est le nombre d'immigrants affichant un faible niveau de littératie, dont le nombre absolu devrait augmentera de 61 % pour atteindre 5,7 millions en 2031.

Parmi les quatre métropoles canadiennes, c'est Montréal qui devrait voir sa situation s'améliorer le plus. La proportion des adultes présentant un faible niveau de littératie devrait y décliner de 6 %, passant à 51 % en 2031, et l'augmentation du nombre absolu de ces individus devrait y être plus modeste que dans les autres métropoles, puisqu'il ne devrait s'accroître que de 20 %, passant ainsi à 1,8 million en 2031. Montréal continuera toutefois de compter la plus forte proportion d'adultes dotés d'un faible niveau de littératie.

Un scénario inverse devrait se produire à Ottawa, qui sera la seule des quatre villes à voir sa proportion s'élever (en l'occurrence, de 3 %) et à connaître la plus forte hausse en nombres absolus, puisque celle-ci sera de

80 % par rapport à 2001. Malgré cette tendance, Ottawa devrait néanmoins continuer d'afficher la plus faible proportion d'adultes dotés d'un faible niveau de littératie. Quant à Toronto et Vancouver, elles subiront une majoration de 64 % de leur nombre absolu d'adultes affichant un faible niveau de littératie, lesquels représenteront une proportion de 48 % de la population adulte de la ville.

«À moins que des mesures ne soient prises pour inverser la tendance, le problème de littératie qui mine le Canada pourrait gravement mettre à mal le bien-être de sa population et sa prospérité économique. Selon les études, par rapport à la moyenne de la population, les adultes qui souffrent d'un faible niveau de littératie ont davantage de problèmes de santé, risquent davantage d'être victimes d'erreurs de médicaments ou d'accidents du travail, affichent des revenus moindres, vivent moins longtemps et sont plus durement touchés par le chômage», souligne-t-on en conclusion du rapport.

mercredi 1 septembre 2010

LE CERVEAU DES FEMMES FONCTIONNE DIFFEREMMENT DE CELUI DES HOMMES


Le site d'informations scientifiques LiveScience.com a détaillé le 29 août les raisons pour lesquelles le cerveau des femmes fonctionne différemment de celui des hommes. Voici les cinq premières.

1. Le cycle menstruel de la femme produit un effet sur les niveaux d'hormones présents dans le cerveau et le corps.

2. L'intuition féminine a un fondement biologique. Les femmes sont plus douées que les hommes pour «sentir» les personnes.

3. Chez les femmes, les conflits libèrent dans le cerveau des substances chimiques similaires à une attaque. Mais plus que les conflits, le cerveau féminin déteste les réponses illisibles.

4. Les femmes ressentent la douleur, la peur et l'anxiété différemment des hommes. «Les femmes sont plus sujettes à la dépression, au stress post-traumatique et autres pathologies de l'angoisse.

5. Les femmes ne recherchent pas l'agression, et pensent de façon stratégique en cas de menace.

Liste complète des différences sur: http://www.livescience.com/health/human-brain-gender-differences-100820-1.html