samedi 25 février 2012

QU’EST-CE QUE LE E-LEARNING ?


Le E-learning, ou étymologiquement l'apprentissage par des moyens électroniques, peut être caractérisé selon plusieurs points de vue : économique, organisationnel, pédagogique, technologique. Selon l’Union Européenne, la traduction française nous indique que : « l’elearning est l’utilisation des nouvelles technologies multimédias de l’Internet pour améliorer la qualité de l’apprentissage en facilitant d’une part l’accès à des ressources et à des services, d’autre part les échanges et la
collaboration à distance ».

Si l’on reprend les définitions proposées par Wikipédia59 :« En Anglais, le terme E-learning, imposé par le monde économique, résulte d’une volonté d’unifier des termes tels que : « Open and Distance Learning » (ODL) pour qualifier sa dimension ouverte et qui vient du monde de la formation à distance, « Computer Mediating Communication » (CMC) pour traduire les technologies de communication (Mails, Forum, Groupware) appliquées à la formation « Web- Based Training » (WBT) pour traduire la technologie dominante sur Internet pour la formation, « Distributed Learning » qui traduit plus une approche pédagogique de type constructiviste et fondée sur la Cognition Distribuée (Grabinger et al., 2001).

Le E-learning est une modalité pédagogique et technologique qui concerne la formation continue, mais aussi l’enseignement supérieur, c’est-à-dire pour un apprenant adulte ayant une certaine autonomie dans l’organisation de son processus d’apprentissage, comme en entreprise par exemple.

mercredi 22 février 2012

Les sept savoirs nécessaires à l’éducation du futur


Ce texte se veut antérieur à tout guide ou précis d’enseignement. Il ne traite pas de l’ensemble des matières qui sont ou devraient être enseignées : il tient à exposer seulement et essentiellement des problèmes centraux ou fondamentaux, qui demeurent totalement ignorés ou oubliés, et qui sont nécessaires à enseigner dans le siècle futur.

Il y a sept savoirs " fondamentaux " que l’éducation du futur devrait traiter dans toute société comme dans toute culture, sans exclusive ni rejet, selon modes et règles propres à chaque société et chaque culture.

Ajoutons que le savoir scientifique sur lequel s’appuie ce texte pour situer la condition humaine est non seulement provisoire, mais encore débouche sur de profonds mystères concernant l’Univers, la Vie, la naissance de l’Etre humain. Ici s’ouvre un indécidable dans lequel interviennent les options philosophiques et les croyances religieuses, à travers cultures et civilisations.

Les sept savoirs nécessaires:

Chapitre I : Les cécités de la connaissance : l’erreur et l’illusion

Chapitre II : Les principes d’une connaissance pertinente

Chapitre III : Enseigner la condition humaine

Chapitre IV : Enseigner l’identité terrienne

Chapitre V : Affronter les incertitudes

Chapitre VI : Enseigner la compréhension

Chapitre VII : L’éthique du genre humain

dimanche 19 février 2012

Sondage: les Canadiens accros à la technologie Sondage: les Canadiens accros à la technologie


Rogers Communications vient de dévoiler les résultats de son plus récent Rapport Innovation de Rogers. On y apprend diverses informations à propos des habitudes et opinions des Canadiens en ce qui concerne la technologie.

De plus en plus de Canadiens sont accros aux nouvelles technologies. En effet, 58 % des répondants ont affirmé qu'ils ne peuvent s'imaginer une vie sans courriel, messages texte et réseaux sociaux. Pour 39 % des sondés, rester en contact avec ses proches est aussi important que manger et dormir.

Le Québec se démarque du reste du pays en ce qui a trait aux méthodes traditionnelles de communication. C'est dans la belle province que l'on utilise le plus le traditionnel appel téléphonique pour demeurer en contact avec ses proches.

Les femmes sont plus friandes de technologies quand vient le temps de communiquer avec leurs proches. En effet, 60 % des femmes (49 % des hommes) ont avoué que la technologie les rendait moins anxieuses en ce qui a trait au bien-être de leurs proches puisqu'elles peuvent les joindre n'importe quand.

Les femmes sont aussi plus accros à la technologie que les hommes. 67 % ne peuvent s'imaginer une vie sans technologie, tandis qu'ils sont seulement 49 % chez les hommes à penser la même chose. Par ailleurs, beaucoup plus de femmes (44 %) que d'hommes (28 %) doivent parler quotidiennement à leurs amis.

Autant les femmes que les hommes détestent ne pas recevoir de réponse rapidement à un message texte. En effet, 30 % des femmes et 29 % des hommes sont irrités quand ils ne reçoivent pas de réponse dans un délai d'une heure.


Les jeunes adultes (18 à 24 ans) sont ceux qui utilisent le plus la technologie. En moyenne, ils ont recours à la technologie 2 heures et demie par jour pour communiquer avec leur amoureux. Le message texte demeure la méthode la plus utilisée (95 %). Viennent ensuite les réseaux sociaux (87 %), le courriel (86 %) et l'appel téléphonique (80 %).

Selon 67 % des jeunes adultes, ces façons de communiquer leur permettent de solidifier leurs relations avec leurs proches. Par contre, quand vient le temps de communiquer avec leurs parents, 88 % ont recours à l'appel téléphonique.

Malgré la popularité des réseaux sociaux, le courriel demeure encore la méthode la plus populaire chez les Canadiens pour communiquer avec leurs amis (73 %), leurs parents.

Le tutorat entre pairs et l’entraide pédagogique


Au cours de ces trente dernières années, le tutorat entre pairs a connu d’importants
développements dans de nombreux pays : États-Unis, Grande Bretagne, Australie, Nouvelle-Zélande, Israël, Belgique, etc. En complément à la forme habituelle d’enseignement, le tutorat autorise une meilleure prise en compte des relations et des activités entre apprenants et permet une plus grande participation des élèves à leurs propres apprentissages.

Situé à l’articulation de l’acte d’enseigner et de celui d’apprendre, il sollicite conjointement les processus de transmission, d’appropriation et de réinvestissement des connaissances. Il s’appuie sur une conception du développement comme processus d'assistance et de co-elaboration entre les individus où la capacité à apprendre est corrélative de celle d’expliquer, d’enseigner. On le trouve mis en oeuvre dans des dispositifs de lutte contre l’échec scolaire (Goodlad & Hirst,1989) ainsi que dans des activités pédagogiques visant à individualiser l’enseignement (Allen,
1976), et ses effets bénéfiques peuvent aussi bien concerner les tutorés (ceux qui sont aidés) que les tuteurs.

La place centrale de l’élève dans le système éducatif et l’essor des pratiques de pédagogie différencié favorisent également le développement du tutorat entre pairs qui prend alors place comme une variante du travail d’élèves en petits groupes.


C’est avec le learning through teaching ou apprentissage réalisé en enseignant (Gartner, Kohler & Riessman, 1971-1973) que de nombreux dispositifs de guidage, d’entraide et de tutorat n’ont cessé de se mettre en place, un peu partout dans le monde, à différents niveaux d’enseignement (Topping, 1988), mais aussi dans l’accompagnement et l’aide au travail scolaire.

jeudi 16 février 2012

MONTRÉAL 10e meilleure ville au monde pour étudier


Montréal est la 10e meilleure ville universitaire au monde, selon le palmarès Best Student Cities in the World 2012 publié mercredi par la firme britannique QS.

La métropole arrive après Paris, Londres, Boston, Melbourne, Vienne, Sydney, Zurich, Berlin et Dublin, mais elle est préférée à des grandes villes comme Barcelone, Singapour, New York, San Francisco, ou Tokyo.

La seule autre ville universitaire canadienne figurant dans le top 50 du classement QS est Vancouver, qui arrive à la 31e place.

La qualité de vie dont profitent ses résidants, de même que le grand nombre d’étudiants étrangers qui choisissent d’y poursuivre leurs études auraient fait notamment fait pencher la balance en faveur de Montréal.

vendredi 10 février 2012

Québec - Des livres libérés... dans le traffic


Ne soyez pas surpris si, bientôt, un inconnu s'approche de vous dans le bus pour vous offrir un livre. Un mouvement de partage de bouquins est sur le point de faire son apparition dans le réseau de transport en commun de Québec.

Baptisé «Livres collectifs dans le trafic», ce projet inusité est l'initiative du groupe de pression Accès transports viables (ATV) qui milite pour l'amélioration du service de transport en commun, notamment.

Le lancement du projet doit avoir lieu le 21 février prochain à un arrêt d'autobus du centre-ville (celui de la rue Belvédère) en présence du président du Réseau de transport de la capitale (RTC).

La formule est simple et bon enfant. «La personne entre dans l'autobus et cible quelqu'un qu'elle ne connaît pas. Elle va vers lui pour lui donner un livre et l'autre repart avec», résume Françoise Bellemare, chargée de projet chez ATV.

Le but n'est pas tant de favoriser la lecture que d'amener les gens à socialiser. «C'est vraiment pour favoriser la rencontre entre les personnes de l'autobus», poursuit-elle.

Les gens pourront reconnaître les livres du projet à un autocollant spécial. Pour le reste, le système devrait rouler tout seul. «On va distribuer plusieurs livres au début pour lancer le mouvement puis après, on va alimenter le cercle littéraire régulièrement. Mais après, c'est à l'initiative des citoyens que ça va continuer.»

Toutefois, il ne sera pas possible de laisser des livres dans l'autobus. Cela pose apparemment des problèmes de securite au RTC.


Un deuxième projet

Il s'agit de la seconde initiative du genre à faire son apparition en peu de temps à Québec. L'automne dernier, trois étudiantes de l'Université Laval avaient lancé le projet «Libérez les livres» qui, lui aussi, vise à faire circuler des bouquins gratuitement un peu partout dans la ville.

Toutefois, ce dernier projet vise davantage la lecture que la rencontre entre inconnus. L'objectif est de déposer des bouquins dans des endroits où ils font normalement défaut comme des gares, des salles d'attente ou encore des cafés. Là aussi, les livres sont reconnaissables à des autocollants spéciaux.

Des représentantes de «Libérez les livres» doivent être présentes au lancement de «Livres collectifs dans le trafic». Les deux groupes ont décidé de faire équipe pour permettre aux livres de circuler librement d'un réseau à l'autre.

Éducation: le gadget qui va tuer les textos en classe


Il fallait y penser. Pour s'assurer de l'attention de ses élèves nourris chaque jour au web 2.0, un prof américain a décidé de leur mettre une télécommande entre les mains. Et le résultat pourrait bien inspirer d'autres passeurs de connaissances ailleurs sur la planète.


Bill White — c'est son nom —, de la Northwestern University, ne pouvait pas lutter contre la modernité. Mais il a décidé de la déjouer, un peu. Depuis le début de l'année scolaire, ses élèves sont invités en effet à interagir durant chacun de ses cours par l'entremise d'une petite télécommande qui leur permet de répondre à des questionnaires fermés sur le sujet de la semaine. Entre autres. Les réponses du groupe, compilées en temps réel s'affichent alors sur un écran. Cette participation compte pour 20 % de la note finale.

L'appareil, raconte le New York Times dans son édition du jour, est aussi pratique pour prendre les présences mais par dessus tout... pour tenir éloigné pendant 90 minutes les mains de cette génération post-Nintendo des iPhone, iPad et téléphones intelligents qui participent plus qu'activement à la construction de son univers social, à coup de textos, tweets et autres messages d'intérêts exprimés en format binaire.

Pour quelques esprits divergents, souligne le quotidien, cette méthode de gestion est assimilée à un contrôle technologique qui n'est pas loin de celui imaginé par George Orwell dans son 1984 — oui, le chef d'oeuvre! Mais pour Jasmine Morris, future ingénieure au pays de Barack Obama, il n'en serait rien: «Je suis de celles qui aiment ça, raconte-t-elle. Ça vous fait lire. Ça vous force à prêter attention et à faire ce que vous êtes supposés faire comme étudiant.»

Tiens, la modernité se vit parfois comme un fatalité. Les façons s'en sortir aussi.

Facebook rend-il dépressif?


Le bonheur des uns fait le malheur des autres. C'est en tout cas ce qui semble se produire sur Facebook où les visages souriants et les informations positives qui y prolifèrent sont sur le point de faire apparaitre une nouvelle pathologie chez les jeunes:la «dépression-Facebook», indique l'American Academy of Pediatrics (AAP).

Le concept serait à faire entrer dans les manuels de psychologie, assure dans les pages numériques du Los Angeles Times, la pédiatre Gwenn O'Keeffe qui vient de participer à la mise à jour des lignes de conduite de l'AAP en matière de réseaux sociaux. Un univers social et numérique perçu comme potentiellement néfaste pour la frange de la jeunesse qui compose avec une faible estime d'elle-même, indique le groupe de scientifiques.

Au coeur du problème: l'environnement social numérique imposé par Facebook qui, avec ses fonctions «j'aime», ses appels à la diffusion de photos où tout le monde est généralement beau et heureux et sa trame de fond qui invite au festif et au divertissement — y compris pour s'informer — peut, par effet de contraste, accentuer le caractère dépressif chez les jeunes qui le seraient déjà.


C'est pire que d'être assis tout seul dans une cafétéria surpeuplée, dit Mme O'Keeffe, parce que Facebook livre une vision déformée [et positivée] de la réalité». Et forcément, dans ce contexte, le groupe invite professionnels de la santé tout comme parents et enseignants à tenir compte à l'avenir de cette facticité 2.0 pour inverser une tendance et surtout empêcher que les effets pervers de ce faux érigé en modèle de socialisation ne s'incrustent durablement dans le monde réel, estiment les chercheurs dans la mise à jour du guide dont les grandes lignes sont présentées aujourd'hui dans la revue Pediatrics.

La dépendance aux réseaux sociaux: plus forte que le tabac et l'alcool


Fort, très fort et trop fort, même. La dépendance induite par les réseaux sociaux numériques, dont l'adoption est fulgurante dans nos sociétés, serait bien plus tenace que celle liée au tabac ou à l'alcool. C'est du moins ce que prétend un groupe de scientifiques qui vient de mesurer la résistance de l'humain face à ces nouveaux outils de communication, et surtout la dépendance étonnante à ces outils qui se construit, plusieurs fois par jour, 140 caractères à la fois. C'est The Guardian qui vient de nous éclairer sur le phénomène. Selon l'équipe pilotée par Wilhelm Hofmann de la Chicago University's Booth Business School, résister, dans une journée normale, à l'attrait de Twitter, de Facebook et des courriels est aujourd'hui plus dur que de résister à une cigarette (pour les fumeurs) ou à un verre d'alcool, expose-t-elle.

Le constat a été dressé après avoir exposé méthodiquement et plusieurs fois par jour à l'appel du tweet et du courriel 205 personnes âgées de 18 à 85 ans dans une ville d'Allemagne. Les détails de l'étude doivent être publiés dans les prochaines semaines dans les pages du journal Psychological Science.

Pour Hoffmann, la découverte n'est pas si surprenante que ça dans une modernité où ces modes d'échange ont pris de plus en plus de place pour tisser des liens sociaux. «La consommation de cigarettes et d'alcool a un cout à long terme — couts financier et sanitaire — et les raisons d'y résister sont nombreuses, explique-t-il. L'usage des réseaux sociaux comporte moins de conséquence, si ce n'est la perte de temps». Une perte de temps qui n'est visiblement pas jugée assez délétère pour ne pas succomber à ce mode d'échange. Pour le moment du moins.

lundi 6 février 2012

NEURO EDUCATION QUEBEC


Grâce à de nouveaux appareils dont l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, il est maintenant possible de connaître les effets de l'apprentissage et de l'enseignement sur le cerveau. De quelle façon ces nouvelles connaissances peuvent-ils et pourront-ils influencer l'éducation?

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