mardi 20 décembre 2011

MIT launches online learning initiative



MIT today announced the launch of an online learning initiative internally called “MITx.” MITx will offer a portfolio of MIT courses through an online interactive learning platform that will:

organize and present course material to enable students to learn at their own pace
feature interactivity, online laboratories and student-to-student communication
allow for the individual assessment of any student’s work and allow students who demonstrate their mastery of subjects to earn a certificate of completion awarded by MITx
operate on an open-source, scalable software infrastructure in order to make it continuously improving and readily available to other educational institutions.

vendredi 9 décembre 2011

Les cours en ligne, plus efficaces que les salles de classe ?

La conclusion de l’étude que vient de publier le ministère américain de l’éducation, a le mérite de la clarté. Le New York Times n’hésite d’ailleurs pas à titrer que “l’éducation en ligne bat la salle de classe“. L’étude en question est moins péremptoire, et incite à plus de modération.

Les auteurs, membres du Centre pour la technologie dans l’éducation de SRI International (l’ex Standford Research Institut), insistent en effet sur le fait que sur les 1132 études publiées entre 1996 et 2008 qu’ils ont analysées, seules cinq se penchaient de façon expérimentale et explicite sur les mérites comparés des cours en ligne et des classes traditionnelles auprès d’enfants et d’adolescents.

Pour parfaire leur “méta-analyse“, ils ont donc également pris en compte 94 autres études portant sur l’apprentissage en ligne ou la formation à distance de militaires, personnels médicaux, étudiants, etc. de 13 à 44 ans.

Si les études portant sur les cours par correspondance (par vidéoconférence, télévision ou courrier interposés), n’ont jamais montré leur supériorité par rapport à l’enseignement traditionnel, l’étude relève, a contrario, que “les cours combinant apprentissage en ligne et en face à face sont plus performants que ceux qui ne sont effectués qu’en ligne seulement“.

mardi 6 décembre 2011

Référentiel de compétences TIC pour les enseignants par l'UNESCO


Le monde des référentiels de compétences en technologies de l'information et de la communication s'agrandit d'un nouveau produit élaboré par l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) à l'intention des enseignants et des formateurs d'enseignants.

Ce produit définit les compétences TIC que les enseignants doivent eux-mêmes posséder en vue de les transmettre aux apprenants. Mais il va plus loin en intégrant dans ces compétences des aptitudes à l'accompagnement des apprenants en usage des TIC aux fins d'apprentissage collaboratif, de créativité et de résolution de problèmes.

A cet effet, le Référentiel UNESCO de compétences TIC pour les enseignants s'articule autour de trois stades d'utilisation des TIC dans l'éducation :

* Alphabétisation technologique
* Approfondissement des connaissances
* Création des connaissances.

Ces trois paliers sont présents dans six aspects de l'activité enseignante. Ce qui donne au final une matrice de dix-huit (18) modules à intégrer dans la formation des enseignants. Les différentes composantes de ces modules sont détaillées en annexe dudit Référentiel ce qui facilite l'appropriation.

jeudi 1 décembre 2011

L'HUMANISME


L’homme au centre de l’univers
Pour Edward Said1, l’humanisme est,
fondamentalement, la notion séculière d’un
monde historique créé par les hommes et les
femmes, non par Dieu, et susceptible d’être
appréhendé rationnellement. Au coeur de
l’humanisme se trouve donc une anthropologie
philosophique qui en accordant à l’homme la
centralité, réduit (sans pour autant l’éliminer
nécessairement) le rôle imparti à Dieu (ou aux
dieux).

Il fut un temps où le monde des hommes
trouvait son explication dans les desseins et les
actions des dieux. Avec l’humanisme, pour
comprendre les dieux, il faut comprendre les
hommes, les dieux étant le fruit chimérique de
leur imagination.

Si la centralité accordée à l’homme en tant
que créateur de sens et d’objectifs implique une
restriction du rôle jadis imparti à Dieu (ou aux
dieux), elle suppose aussi une séparation, une
distinction, entre un monde qui est humain et un
autre qui ne l’est pas : il y a deux mondes, l’un
fait de lois et de processus impersonnels, l’autre
d’intentions et de significations humaines.