dimanche 30 janvier 2011

TÉLUQ : l'université à distance veut s'éloigner de l'UQAM


Pour certaines personnes, l'accès à l'enseignement supérieur est freiné par les difficultés qu'elles éprouvent à se rendre sur un campus universitaire. Celles qui, parmi ces dernières, tiennent toutefois à entreprendre et à poursuivre des études supérieures peuvent se tourner vers la formation universitaire à distance, comme celle offerte par la TÉLUQ.

«On croit à tort que la formation à distance s'a-dresse surtout aux personnes des régions éloignées qui ne peuvent pas se rendre sur un campus pour des raisons de distance, explique Raymond Duchesne, directeur général de la TÉLUQ. Mais la formation à distance convient aussi à toutes les personnes pour qui se rendre sur un campus selon un horaire fixe pose un problème. C'est souvent le cas, par exemple, des parents de jeunes enfants, même s'ils habitent en ville. C'est la raison pour laquelle je préfère parler de formation hors-campus.»

Fondée en 1972, dans la foulée de la création de l'Université du Québec, la TÉLUQ est la seule université québécoise entièrement consacrée à l'enseignement à distance. Depuis sa création, ce sont un million d'étudiants qui s'y sont inscrits. Aujourd'hui, la TÉLUQ offre 360 cours et 75 programmes dans les trois cycles universitaires et compte 18 000 étudiants. «La formation à distance gagne en popularité et nous avons connu ces dernières années une croissance des inscriptions d'environ 5 % par année. On observe le même phénomène dans tous les pays occidentaux et même dans les pays en voie de développement. Je crois qu'on assiste au début d'une révolution en matière d'enseignement.»

Outre la souplesse qu'offre la formation à distance, deux raisons expliquent, selon Raymond Duchesne, la popularité grandissante de cette forme d'enseignement. «D'une part, le moule classique des études universitaires, où on faisait ses études universitaires en bloc entre 18 et 24 ans, est aujourd'hui cassé. Les étudiants empruntent maintenant des parcours différents. D'autre part, la formation continue est devenue une réalité et personne ne peut prétendre exercer un métier ou une profession toute sa vie sans faire de mise à jour. La formation hors-campus convient parfaitement à ces deux nouvelles réalités.»

Les nouvelles technologies

La TÉLUQ peut compter sur son propre corps professoral, qui compte aujourd'hui 58 enseignants. «Nos professeurs sont responsables de la conception des cours, de l'élaboration des scénarios des cours ainsi que du choix du matériel pédagogique, comme les manuels ou les recueils de textes.» Tout comme leurs confrères des autres universités, ces professeurs font aussi de la recherche.

Les étudiants qui s'inscrivent aux cours offerts par la TÉLUQ sont encadrés par des tuteurs au premier cycle et par des chargés d'encadrement au deuxième cycle. Ils peuvent facilement être joints par téléphone ou par courriel et ils sont en mesure de répondre aux questions des étudiants et de leur offrir de l'aide pédagogique et du soutien lors de l'apprentissage. «C'est avec eux que les étudiants sont en contact.»

L'étudiant reçoit à domicile une trousse comprenant un guide d'étude, les manuels requis, les exercices et les travaux à faire, les documents audiovisuels, etc. «Cette façon de procéder existe toujours, mais elle a tendance à disparaître au profit d'Internet. Pour plusieurs de nos cours, la trousse d'étude se résume maintenant au code d'accès pour le site Internet du cours, où l'étudiant trouvera tout ce dont il a besoin. La migration vers le tout-en-ligne et les cours sans papier est amorcée. On utilise alors tout l'arsenal des moyens que les nouvelles technologies mettent à notre disposition. L'enseignement à distance devient alors aussi intéressant que celui offert en classe.»

Malgré un contact régulier avec le tuteur ou le chargé d'encadrement, l'étudiant qui opte pour une formation hors-campus peut souffrir d'isolement. Encore une fois, la solution à ce problème se trouve du côté des nouvelles technologies, en particulier des réseaux sociaux, où la TÉLUQ est déjà présente. «Mais les étudiants n'ont pas vraiment besoin de nous puisqu'ils le font d'eux-mêmes. À leur propre initiative, ils mettent en place des réseaux sociaux regroupant des gens qui suivent le même cours ou qui l'ont déjà suivi et ils établissent des liens d'entraide.»

Les années à venir

Au fil de ses presque quarante années d'existence, la TÉLUQ a acquis une solide expérience dans le domaine de l'enseignement à distance. D'ail-leurs, l'enseignement à distance constitue le principal champ de recherche des professeurs de la TÉLUQ. Raymond Duchesne entend bien mettre à profit cette expertise afin de tirer le meilleur parti possible de l'intérêt grandissant des étudiants pour cette forme d'enseignement. «La TÉLUQ représente ce qui sera probablement l'université de l'avenir.»

Mais, avant d'en arriver à cette conclusion, il faudra franchir certaines étapes, comme celle consistant à revoir le statut juridique de la TÉLUQ. Depuis sa création, la TÉLUQ a toujours fonctionné de façon indépendante et elle possède même ses propres lettres patentes. Mais, depuis 2005, elle est rattachée à l'UQAM. «C'est un partenariat qui n'a pas donné les résultats escomptés, et on cherche présentement une nouvelle formule.»

La TÉLUQ s'est aussi dotée en 2010 d'un plan de développement stratégique. «Un des objectifs de ce plan est de profiter au maximum du numérique et des nouvelles technologies. On veut aussi élargir notre offre de cours et surtout bonifier l'offre au deuxième cycle, qui est moins ample que celle du premier cycle. On s'est aussi rendu compte que la TÉLUQ est souvent peu ou mal connue. Un de nos objectifs est donc de nous faire davantage connaître et de faire mieux connaître les avantages de l'enseignement à distance et de la formation universitaire hors-campus.

samedi 22 janvier 2011

LES ROBOTS FONT LEUR ENTREE A L'UNIVERSITE LAVAL


(Québec) Au cours des prochaines années, l'Université Laval sera dotée de nouveaux laboratoires de pointe, dont un qui sera consacré à la cohabitation entre robots et humains.


Un de ces laboratoires, qui sera piloté par l'équipe du professeur Clément Gosselin, permettra de développer de nouveaux types de robots capables de collaborer et d'interagir avec les humains. Ces machines seront testées grâce à un environnement virtuel qui permettra de simuler des conditions de travail à la maison, dans un hôpital ou dans une usine, par exemple. «Ce laboratoire permettra de mettre en pratique les concepts développés» en robotique, a indiqué M. Gosselin hier, lors d'un point de presse.

La collaboration humain-robot représente un des défis les plus importants de la robotique du XXIe siècle et pourrait permettre de créer des robots qui pourraient venir en aide aux personnes âgées ou être utilisés à la maison et dans l'industrie manufacturière.

Ce nouveau laboratoire, dans lequel seront investis 800 000 $, fait partie de l'un des 15 projets de recherche de l'Université Laval financés par la Fondation canadienne pour l'innovation, le gouvernement du Québec et des partenaires privés. Au total, 7,7 millions $ seront consacrés à ces nouveaux projets de recherche.

Cette enveloppe permettra aussi de construire un nouveau laboratoire en irrigation des sols, dirigé par le professeur Jean Caron. De son côté, l'équipe du Dr Jacques Corbeil pourra compter sur un nouvel équipement de séquençage du génome humain, qui permettra d'identifier des gènes qui prédisposent au cancer du sein et d'étudier les microbes présents dans le corps humain afin de mieux comprendre l'apparition de résistance à certains antibiotiques.

L'Université Laval récolte environ le tiers du financement total de la Fondation canadienne pour l'innovation, qui a approuvé 61 projets d'infrastructure provenant des universités québécoises.

vendredi 14 janvier 2011

Plan de cours pour Adobe


Voici un site interessant pour ceux qui desirent travailler avec Adobe ou pour ceux qui travaillent deja avec ce logiciel.

mercredi 12 janvier 2011

Présentation FRAMASOFT


Issu du monde éducatif, Framasoft est un réseau de sites web collaboratifs à géométrie variable dont le dénominateur commun est le logiciel libre et son état d’esprit. Il vise à diffuser le logiciel libre et à le faire connaître auprès du plus large public.

Sur ce site, vous y retrouverez plus de 1,531 logiciels libres.

samedi 8 janvier 2011

De l'art, s'il vous plaît!


Il faut de la musique à l'école et de la danse aussi, du théâtre et des arts plastiques. Mais on connaît aussi le discours ambiant, celui qui promeut que l'école doit d'abord être «utile», un «soutien» à l'activité économique, voire une simple fabrique de travailleurs et travailleuses, tout cela si on veut que le Québec demeure «compétitif» en cette ère de mondialisation.

Mais, il y a un demi-siècle, au temps où à l'université les professeurs enseignaient d'abord et quand la valeur de l'enseignant ne se mesurait pas en millions de dollars accumulés pour fins de recherche, il y eut une commission Parent. Et il y eut aussi un rapport Rioux, qui a imposé au système une présence de l'art non seulement dans la société québécoise («Il y aura révolution quand les autobus seront pris en charge par les artistes», disait ce Marcel), mais une présence constante à toutes les étapes de formation, du primaire jusqu'au collégial, et par la suite à l'université, où l'art deviendrait une «science» comme les autres. Fini, les écoles d'art, et n'ont survécu dans le réseau scolaire québécois que les conservatoires. Même la danse a ainsi pris son envol à l'UQAM comme dans la future Université Concordia.

Réussite

Et aujourd'hui, des écoles spécialisées proclament que l'enseignement artistique est gage de réussite quand il est inscrit dans le programme scolaire, ce qui change du temps où le sport fut longtemps la seule activité de groupe et où un père Lindsay se démarquait en prônant la présence de la musique à Joliette, étant même le créateur d'un festival devenu, de façon remarquée, international.

L'école doit être un milieu de vie et son existence doit être justifiée par autre chose que la seule obligation de la fréquenter. Pourtant, les tenants de l'activité artistique se battent encore pour que budgets et programmes soient maintenus, afin que le monde soit autre chose qu'une simple usine où la réussite se mesure seulement aux revenus que toute activité génère. L'histoire, une autre discipline qui servit tant bien que mal, n'enseigne-t-elle toutefois pas que l'héritage des grandes nations se mesure autrement que par un simple dépôt du PIB, du produit intérieur brut?

lundi 3 janvier 2011

LE DEUIL ET LA FAD


La formation a distance, a beaucoup a voir avec la perseverance. Il n'est pas simple de comprendre ceux qui persevere et ceux qui abandonnent...

Cependant, pendant la periode de fetes, mon mari est deceder et mon pere avait le cancer. Bien que je sois en general tres motivee, ce fut un temps penible, je dois l'avouer.

Je suis a la periode de mon stage et j'ai pris du retard bien sur, face a la maladie et au deuil, comment se remet-on sur une voie positive?

Je ne suis pas un guru, cependant, il me tient a coeur que les sommes deboursees par les etudiants, ainsi que leurs efforts portent fruits...

Dans mon cas, j'ai besoin d'un moment de silence et de reflexion.

dimanche 2 janvier 2011

Le Canada champion mondial du web


Le Canada serait le pays le plus connecté du monde.

En effet, selon une récente étude publiée par le cabinet d'analyse comScore et rapportée par Reuters, notre pays aurait le taux de pénétration le plus fort avec prêt de 68% de la population quotidiennement connectée.

La France et la Grande-Bretagne se placent au deuxième rang avec un taux de 62% devant l'Allemagne (60%), les États-Unis (59%) et le Japon (57%).

Aussi, le nombre d'heures par mois passé par les Canadiens à naviguer sur le Web serait passé de 40 en 2009 à 42 en 2010.

En moyenne, les Canadiens visionneraient 147 vidéos par mois sur le net alors que les Américains en visionneraient 100.

YouTube serait un de leurs sites favoris. En effet, sur une population de 34 millions, prêt de 21 millions visiteraient le site chaque mois.

Ils seraient donc, de loin, les champions de YouTube.

De plus, 17 millions de Canadiens auraient un compte Facebook soit pas moins de 51% de la population.

Les Canadiens auraient également la piqure du tweet. Les fans canadiens de l'idole nationale Justin Bieber représenteraient, à eux seuls, 5% (6,4 millions d'abonnés) du trafic enregistré sur les serveurs de Twitter.

Ainsi, les sites préférés des Canadiens seraient Facebook, Twitter et YouTube.

samedi 1 janvier 2011

BONNE ANNEE


En cet an 2011, je vous aouhaite une bonne annee....

A BIENTOT