samedi 28 janvier 2012

Les relations pairs-étudiant


L’importance du soutien social dans le processus d’intégration, dont celui prodigué par les pairs, a été souligné par Goplerud (1980). Selon cet auteur, le support des pairs contribue à diminuer les problèmes émotionnels et de santé des nouveaux étudiants durant les six premiers mois de leur formation.

Dans ce contexte, une intervention de groupe basée sur le partage d’expériences entre
pairs qui vivent des situations semblables constitue un moyen pertinent pour réhabiliter l’estime de soi de l’étudiant. Qu’elle soit réalisée dans un contexte formel (institutionnalisé) ou informel (en fonction de besoins ponctuels), l’intervention de groupe constitue un outil efficient pour développer le sentiment de compétence personnelle de l’étudiant. C’est ce que soutient Terenzini et coll.(1994) lorsqu’ils soulignent que :

Les thèmes qui sont tributaires des attitudes positives à l’égard de la poursuite des études dans les moments difficiles pour l’étudiant sont : la validation de ses compétences personnelles, la présence des services institutionnels, l’augmentation de l’estime de soi, les expériences positives à l’intérieur et à l’extérieur des salles de cours.

jeudi 19 janvier 2012

Le travail des étudiants


Dans une étude qu'elle vient de dévoiler et une note qui l'accompagne, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) brosse un portrait de l'importance du phénomène du travail rémunéré pendant les études.

À l'automne 2009, les étudiants à plein temps travaillaient en moyenne durant 19 heures par semaine, selon la FEUQ. Et près de 42 % des étudiants qui travaillaient le faisaient durant plus de 20 heures par semaine. Selon la FEUQ, qui y voit un lien avec les droits de scolarité, «les étudiants n'ont jamais autant travaillé en cours d'études».

vendredi 13 janvier 2012

Divorce entre la TELUQ et l'UQAM


Après l'îlot Voyageur, une autre réalisation de l'ancien recteur de l'Université du Québec à Montréal, Roch Denis, est allée à vau-l'eau: le rattachement de la Télé-Université (TELUQ) à l'UQAM, intervenu en 2005, s'est soldé par un divorce.

Dans un décret publié dans la Gazette officielle mercredi, le gouvernement Charest, sous la recommandation de la ministre de l'Éducation, du Loisir et des Sports, Line Beauchamp, annule la mainmise de l'UQAM sur la TELUQ pour redonner à celle-ci de nouvelles lettres patentes lui conférant son statut antérieur d'école supérieure et, ainsi, sa pleine autonomie au sein du réseau de l'Université du Québec (UQ).