samedi 30 avril 2011

Les Américaines plus diplômées que les Américains


C'est vrai pour les Canadiennes, les Québécoises, les femmes des pays industrialisés, et voilà que les Américaines sont elles aussi plus nombreuses que les hommes à détenir un diplôme universitaire.

C'est ce que révèlent les plus récentes statistiques du Bureau du recensement américain en établissant à 37 % la proportion de femmes au sein de la population active ayant l'équivalent d'un baccalauréat, contre 35 % des hommes. «C'est un mouvement qui est assez large et ça fait un bon bout de temps que le taux d'obtention d'un diplôme chez les femmes dépasse celui des hommes», constate l'agente de recherche à l'Institut de la statistique du Québec, Christine Lessard, qui a réalisé une étude similaire il y a deux ans.

Les données du recensement de 2006 montraient alors que 20,8 % de la population dite «active» (25 à 64 ans) avait un grade universitaire et il s'agissait d'une femme dans 51,6 % des cas. «Il y a effectivement une tendance mondiale», ajoute-t-elle en évoquant l'étude «Regards sur l'éducation» menée par l'Organisation de la coopération et du développement économiques (OCDE).

Sauf au Japon et en Turquie, les femmes sont toujours plus diplômées que les hommes dans les pays de l'OCDE. «Avoir un diplôme universitaire, c'est conditionnel à l'obtention des précédents. Et quand on voit qu'il y a une différence énorme entre les sexes au secondaire, ça finit par se répercuter quelque part», conclut-elle.

mardi 26 avril 2011

POURQUOI LES STAGIERES DOIVENT-ILS PAYER POUR LEUR STAGE?


Voici une reflexion interessante concernant les stages non-remuneres, dont la reference proviens de la lettre de nouvelles CHRONICLE.COM.

En fait, ce que l'on souleve est le fait que les etudiants aient a defrayer le cout de leur stage...En avril 2010, the US department of labor ont ete concerner par le fait que certaines organisations evitent la loi d'un salaire juste et la protection des travailleurs en denommant les stagieres non-payes au lieu de les considerer comme des employes.

mercredi 20 avril 2011

Les Pairs, le Tutorat et l'interactionniste social


Dans la perspective de «l' interactionniste social », c’est par l’échange avec le tuteur ou avec d’autres apprenants que s’opère la mise en commun de concepts servant à appréhender du sens. La négociation du sens, telle qu’elle est présentée par les interactionnistes post-Krashéniens comme Warschauer (1998) est la négociation par laquelle les apprenants recherchent la confirmation du sens, demandent des éclaircissements, tout ce qui d’après ces auteurs participe à l’élaboration de l’interlangue.

C’est en ces termes que nous pouvons dire que l’interaction avec le tuteur, même assurée à distance, pourrait être vue comme lieu, facteur, et moteur de l’apprentissage.


Le tutorat et ses enjeux didactiques
dans
les dispositifs de formation à distance
Catherine PAMPHILE

lundi 18 avril 2011

LE TUTEUR ET L'APPROCHE HUMANISTE DE ROGERS


L’approche humaniste de Rogers

L’approche humaniste de Rogers fait partie des approches centrées sur la personne liées aux théories sur les relations interpersonnelles. Rogers préconise une relation d’aide qui prend en compte la personne comme un tout et qui crée une situation de compréhension et d’acceptation qui permet à l’apprenant de progresser. Pour lui, « le seul individu formé, c’est celui qui a appris comment apprendre, comment s’adapter et changer, c’est celui qui a saisi qu’aucune connaissance n’est certaine et que seule la capacité d’acquérir des connaissances peut conduire à une sécurité fondée » (1972, p.102). Ainsi, « pour favoriser un apprentissage valable, il est indispensable qu’il existe entre l’apprenti et celui qui veut faciliter son apprentissage une relation interpersonnelle qui implique certaines qualités d’attitude » (p. 103).
Nous remarquons que le pédagogue endosse ici un nouveau rôle : celui de facilitateur. Il doit pas pour cela confondre non-directivité et non-intervention. Son attention est centrée sur l’apprenant, ou le groupe d’apprenants, il aide ce(s) dernier(s) à progresser et à apprendre en évitant de se montrer trop directif.
Pour parvenir à ce type de relation, le facilitateur doit regrouper certaines qualités :

• La « congruence », c’est-à-dire la capacité à être authentique, en accord avec soi-même,
• la « considération » : une attitude positive envers l’autre, sans préjugés,
• l’empathie : la capacité à se mettre à la place de l’autre.

mercredi 13 avril 2011

TUTEUR/ FORMATION DES FUTURS ENSEIGNANTS


—Développement de compétences professionnelles: planifier, gérer et évaluer des situations d’apprentissage

—Conception d’outils pour la remédiation et la différenciation

—Développer la confiance en soi, en ses capacités à enseigner, à être à l’aise en classe, conforter ses compétences

—Projet expansif de savoir: un savoir n’est jamais arrêté

—Formation initiale plus réflexive: porter un regard réflexif sur sa pratique

—Approcher la face cachée de l’école en découvrant les difficultés que peuvent vivre les élèves

—Développer les compétences relationnelles liées à la profession

lundi 11 avril 2011

OBJECTIFS GENERAUX POUR LES TUTOREE



Acquérir des connaissances et compétences
scolaires: travailler une compétence ciblée au
préalable

—Développer des compétences transversales:
identifier et préciser, avec l’aide des
enseignants, les lacunes en termes de
maîtrise des contenus (difficultés au niveau
des prérequis ou difficultés de compréhension
d’une matière récemment abordée) et
remédier le plus efficacement possible à ces
lacunes par des méthodologies diverses et
adaptées

—Acquérir des méthodes de travail
performantes adaptées à leur profil
d’apprentissage, pour devenir plus autonomes.

—Représentations des études: adopter des
attitudes positives face au travail scolaire,
reprendre goût à la matière

—Sensibiliser les élèves à l’enseignement
supérieur grâce au soutien de référents
proches en âge

—Encourager la confiance en soi, renforcer
l’estime de soi et la motivation, notamment
en abordant la matière d’une façon plus
individualisee.

dimanche 10 avril 2011

LES DIFFERENTES FORMULES DU TUTORAT


1) Perspectives

Le tutorat peut agir dans une perspective soit de prévention, soit de remédiation. En prévention, le tutoré travaille sur certaines de ses difficultés pour préparer son avenir ou anticiper un processus à mettre en place (exemple: le tutorat d’aide à la transition d’un niveau de formation à un autre dans lequel on remédie à certaines lacunes de prérequis pour l’étape scolaire suivante). En remédiation, le tutoré travaille sur des difficultés actuelles pour répondre à un besoin immédiat (exemple: le tutorat d’aide aux devoirs au sein duquel on remédie également à certaines difficultés scolaires, mais pour avoir un effet réparateur immédiat sur la scolarité de l’élève).

2)Fonctions

Le tutorat peut poursuivre plusieurs fonctions qui peuvent d’ailleurs se combiner au sein d’un même dispositif particulier. Le tutorat d’affiliation cherche à ce que le tutoré négocie au mieux le passage d’un niveau de formation à un autre, en facilitant son intégration dans un univers auquel il se destine et en lui fournissant les clés de lecture de ce nouveau monde via son tuteur. Le tutorat d’information a, quant à lui, pour fonction de fournir au tutoré un ensemble d’informations sur le fonctionnement de l’institution afin de lui permettre une prise de repères et une meilleure intégration au sein de cette institution. Le tutorat de régulation propose un cadre qui permet de travailler les relations entre l’élève et les acteurs de l’école (les professeurs, par exemple) et de développer, chez le tutoré, ses compétences et ses attitudes en matière de vie scolaire et de citoyenneté. Enfin, le tutorat de formation travaille explicitement un objet d’apprentissage scolaire à contenu soit méthodologique (exemple: se familiariser avec les méthodes de travail pour favoriser l’autonomie du tutoré), soit disciplinaire (exemple: remédier aux lacunes de prérequis en mathématiques).

3)Compétences visées

La formule de tutorat peut également varier selon le type de compétences qu’il cherche à développer. Certaines formes de tutorat visent prioritairement à développer des savoirs et des savoir-faire intellectuels.

Le tutorat méthodologique a ainsi pour objectif d’aider les élèves dans l’organisation de leur travail et la gestion de leur temps et d’apporter un soutien méthodologique à leur travail personnel. D’autres formes de tutorat sont davantage centrées sur l’acquisition de connaissances ou de compétences disciplinaires.

Le tutorat peut également s’avérer efficace à soutenir le développement affectif des élèves et à favoriser chez eux l’émergence d’attitudes nouvelles. Le tutorat est alors choisi comme formule pédagogique pour résoudre:

— des problèmes de motivation: absence d’intérêt pour les activités scolaires, voire refus et rejet;
— des problèmes relationnels avec le corps enseignant ou avec le groupe-classe. Le tutorat peut
aider l’élève à dissocier ce qu’il éprouve à l’égard d’un professeur de ses sentiments à l’égard de la
discipline que ce professeur enseigne. Il remplit alors une fonction de médiation entre l’élève, les autres professeurs et les membres de l’administration, voire les parents;— des problèmes affectifs à l’égard de la vie scolaire: peur de l’examen, stress, angoisse à propos de son orientation ou de ses résultats scolaires).

lundi 4 avril 2011

LE TUTORAT PAR LES PAIRS EN BELGIQUE








Tout dispositif pédagogique rencontrant les quatre critères suivants constituent du tutorat.

Critère 1: accompagnement individualisé

Le tutorat suppose une approche individualisée de l’apprentissage; la relation d’accompagnement qui s’y développe est soit individuelle soit réalisée en tout petits groupes. À la différence de la relation d’aide en groupe, elle ne fait intervenir que deux acteurs, le tuteur (celui qui détient une expertise) et le tutoré (celui qui désire bénéficier de cette expertise) dans une relation de «un à un».

Critère 2: apprentissage mutuel

Le tutorat est le lieu d’enjeux d’apprentissage mutuel pour les deux parties, tuteur et tutoré. Ce critère s’applique particulièrement au ‘tutorat entre pairs’, «système d’enseignement au sein duquel les apprenants s’aident les uns les autres et apprennent en enseignant (Barnier, 2001)». Cependant, même dans le tutorat réunissant des membres qui ne sont pas des pairs, une des caractéristiques majeures du tutorat est que chaque membre de la dyade apprend à l’occasion de leur rencontre, chacun développant alors des compétences différentes en fonction du rôle qu’il joue au sein de cette dyade. Par exemple, l’élève «apprend à apprendre» dans le tutorat méthodologique et son tuteur s’initie aux compétences d’accompagnement individualisé.


Critère 3: acteurs ‘non professionnels’

Le tutorat se déroule dans un contexte de formation et de développement de connaissances et de compétences. Aucune des deux parties de la relation tutorale ne joue cependant son rôle en vertu de sa fonction professionnelle. Il s’agit donc de deux personnes qui acquierent de l’expertise alors qu’aucune d’elles ne peut se prévaloir (ou pas encore) d’être un professionnel de l’enseignement ou de l’accompagnement.



Critère 4: Ressort d’identification


Le tutorat use d’un ressort d’identification pour favoriser l’apprentissage. L’identification est ce «mécanisme psychologique inconscient par lequel un individu modèle sa conduite afin de ressembler à une autre personne (Sillamy, 2003)». Le tuteur, en fonction de ses caractéristiques, dispose de qualités que le tutoré souhaite à son tour acquérir, en s’identifiant à son tuteur. Les principales caractéristiques qui favorisent l’identification du tutoré au tuteur sont la proximité d’âge, la proximité sociale et culturelle, la proximité de parcours scolaire, voire la proximité de difficultés dans le tutorat entre pairs. On comprend alors pourquoi le tutorat se révèle particulièrement efficace lorsqu’il s’adresse à des jeunes issus de milieux défavorisés ou d’origine étrangère puisqu’il propose à ces jeunes un référent dont ils peuvent se sentir proches et qui pallie le manque de points de repère scolaires dont ils souffrent bien souvent.