vendredi 30 septembre 2011

Physique - L'ordinateur quantique bientôt à notre portée


L'ordinateur quantique n'est plus un fantasme de scientifiques. Il pourrait voir le jour sous peu grâce aux travaux d'une équipe nippo-québécoise qui a réussi à mettre au point la pièce maîtresse de cet ordinateur du futur à partir d'un matériau semi-conducteur couramment utilisé dans l'industrie.

Les physiciens travaillent depuis une bonne décennie à la création de l'ordinateur quantique, qui «utilise activement les postulats de la mécanique quantique» [cette branche de la physique qui décrit les phénomènes à l'échelle atomique et subatomique].

«L'ordinateur quantique permettra de développer des algorithmes ultraperformants, capables de factoriser des grands nombres (d'une dizaine de chiffres), par exemple, ce qui ne peut être accompli par des ordinateurs actuels, à moins de les laisser calculer aussi longtemps que l'âge de l'Univers», lance Michel Pioro-Ladrière du Département de physique de l'Université de Sherbrooke, tout en précisant que le cryptage des données lors de nos transactions bancaires sur Internet s'effectue grâce à un algorithme fondé sur la factorisation des grands nombres.

Un ordinateur quantique permettrait donc de «communiquer sur Internet de façon complètement sûre». Un ordinateur quantique permettrait aussi de simuler le comportement quantique des molécules d’un médicament dans l’organisme, «ce qui prend un temps fou avec les superordinateurs actuels», donne en exemple le spécialiste, qui monte actuellement un laboratoire expérimental d’informatique quantique.

mercredi 28 septembre 2011

Le Québec est-il un premier de classe ou un cancre dans le domaine de la formation continue? Le Devoir a posé la question


Le Québec est-il un premier de classe ou un cancre dans le domaine de la formation continue? Le Devoir a posé la question à deux spécialistes en la matière.

L'offre de formation continue s'affiche partout chaque année à la rentrée. Si les établissements développent autant de nouvelles formations, la demande doit être au rendez-vous. Peut-on en conclure que les Québécois prennent la formation continue au sérieux?

«Il y a 20 ans au Québec, environ 20 % des adultes faisaient de la formation continue liée au travail. C'était pourtant 30 % dans le reste du Canada. Maintenant, on a rejoint le reste du Canada. Par contre, il s'en fait plus aux États-Unis et beaucoup plus en Europe, où, dans plusieurs pays, de 45 % à 50 % des adultes font de la formation», affirme Paul Bélanger, professeur au Département d'éducation et de formation spécialisées de l'UQAM.

Dominique Bouteiller, professeur en gestion des ressources humaines à HEC Montréal, croit qu'on ne fait jamais assez de formation continue. «C'est une quête infinie de la compétence! Que ce soient les employés, les cadres, les directeurs généraux ou les membres des conseils d'administration, tous en ont besoin. Les composantes des entreprises, le contexte et les lois n'arrêtent jamais d'évoluer. Les compétences doivent évoluer en parallèle», explique-t-il.

lundi 26 septembre 2011

Mozart, Salieri et le plagiat...


Une petite note de musique, une petite idee recuperer sans mentionner la reflexion de l'auteur, peche mignon, mais plagiat tout de meme...

Il est tout a fait etonnant que depuis le debut de mes etudes on ne parle que du plagiat chez les etudiants universitaires, alors que d'apres moi, ceci existe surtout chez les chercheurs et chez les professeurs...

La preuve , l'article suivant:

Le Collectif pour la défense de la déontologie de la recherche à l’Université de la Polynésie française publie une lettre ouverte à madame Louise Peltzer, présidente de l’Université de la Polynésie française, dans laquelle il lui demande de s’expliquer sur des similitudes entre son ouvrage Des langues et des hommes, paru en 2000, et La Recherche de la langue parfaite dans la culture européenne d’Umberto Eco.

Le Collectif indique avoir été intrigué par un article intitulé « Accusations », paru le 29 septembre 2010 dans les Nouvelles de Tahiti. Cet article expliquait qu’un inconnu avait usurpé l’identité de Louise Peltzer pour adresser aux rédactions des médias polynésiens un mail dans lequel il dénonçait les fameuses similitudes. Le même article indiquait que Louise Peltzer avait porté plainte pour usurpation d’identité, mais refusé de répondre aux journalistes sur le fond même de l’affaire.

« On sanctionne des étudiants lorsqu’ils recopient des passages entiers d’un livre ou d’un manuscrit inédit sans mettre de guillemets et sans indiquer la source à la fin d’une citation : doit-on fermer les yeux lorsqu’un enseignant-chercheur se livre à de telles pratiques ? » demande le Collectif.

Une cinquantaine d’enseignants et de chercheurs auraient d’ores et déjà signé la lettre ouverte avec le soutien de la communauté scientifique, dont celui de chercheurs étrangers et métropolitains qui se sont joints à la démarche de leurs collègues de Polynésie.

Quelles sont mes deductions? pour avancer une carriere le plus rapidement possible, il est tres utile de recuperer les idees des autres et de se les approprier...D'accord, les idees appartiennent a l'humanite, mais dans un monde imparfait ou tout est calcul et argent, peut-on voler les pauvres penseurs, souvent sur les prets et bourses et qui desirent se liberer de l'aide sociale?

Tres souvent, ca ne parait pas, mais l'initiateur de l'idee lui le sait, n'avez vous pas honte...!

mercredi 21 septembre 2011

Etudier à l’université : le poids des pairs et du capital culturel face aux aspirations d’études


Nous avons voulu examiner si les variations entre les pays au regard de l’influence du capital culturel des familles et des pairs fréquentés à l’école sur les aspirations d’études peuvent s’expliquer par certaines caractéristiques structurelles des systèmes éducatifs, en particulier le recours à des filières de formation au cours de l’enseignement secondaire inférieur.

Les tests statistiques effectués ont permis de constater que les différentes variables illustrant une logique de différenciation au sein des systèmes éducatifs (des filières à un âge précoce, une proportion importante d’élèves qui à 15 ans ne sont plus dans l’enseignement général et un indice de ségrégation entre établissements élevé) co-varient de manière presque systématique avec les mesures d’inégalités sociales d’aspirations d’études universitaires et supérieures.

Dans une large mesure, il apparaît également que les systèmes éducatifs particulièrement différenciés sont des lieux où l’auto-sélection d’origine sociale est plus forte et où le poids des pairs (au niveau académique et socioculturel) est
plus important.

samedi 17 septembre 2011

EMPATHIE


Empathie : capacité à se mettre à la place d'une autre personne pour comprendre ses sentiments. Cette capacité, sans doute propre à l'homme, repose sur des systèmes neurologiques que l'on commence à élucider.

Elle nécessite non seulement une réaction affective déclenchée par l'état émotionnel
d'autrui, mais aussi une reconnaissance et une compréhensionminimales des états mentaux de cette personne. Aussi l'empathie pose-t-elle d'emblée une difficulté :
nous devons reconnaître qu'autrui est semblable à soi, tout en évitant toute confusion entre soi-même et autrui. Autrement dit, l'empathie sous-entend que nous ayons conscience d'une distinction entre soi et l'autre, tout en requérant un partage affectif.

L'empathie repose sur une simulation mentale de la subjectivité d'autrui: nous nous représentons mentalement et de façon spontanée ce que ressent autrui. Cette simulation est possible parce que nous possédons une disposition innée nous permettant de ressentir que les autres personnes sont « comme nous », et parce que nous acquérons, rapidement au cours du développement, la capacité de nous mettre
mentalement à la place d'autrui.

jeudi 15 septembre 2011

Palmarès Quacquarelli Symonds - McGill se classe au 17e rang mondial


L'Université McGill maintient sa place parmi les vingt meilleures universités du monde, selon le prestigieux palmarès de la firme britannique Quacquarelli Symonds, toujours dominé par les universités américaines et britanniques.

L'institution anglo-montréalaise a remporté la 17e position du classement mondial, soit deux rangs plus haut que l'an dernier. Mais c'est en 2007 qu'elle obtenait sa meilleure place en étant 12e. Elle figure tout de même parmi les vingt meneurs depuis cinq ans.

Quatorze institutions canadiennes se trouvent parmi les 300 classées. L'Université de Toronto talonne McGill d'assez près avec une 23e place, au point qu'elle l'emporte sur sa rivale montréalaise pour la plupart de ses facultés. L'Université de Montréal, en 137e position, est la seule institution franco-québécoise à se classer cette année, l'Université Laval ayant reculé du 271e au 316e rang.

L'Université Cambridge trône en première place du fameux palmarès, suivie de Harvard, du Massachusetts Institute