mercredi 30 novembre 2011

EMPIRISME


L'empirisme est à la fois une attitude de l'esprit et une
doctrine philosophique. L'attitude empiriste se définit
par une attention accrue aux faits tels qu'ils sont. Les
empiristes refusent l'abstraction des discours et ne veulent
s'en tenir qu'à la vérité des faits. L'empirisme comme
doctrine philosophique résulte d'une radicalisation de
cette attitude de l'esprit. Les philosophes empiristes
défendent l'idée qu'il n'y a que des faits. Pour comprendre
la perception, les philosophes empiristes ne veulent pas
faire appel à des lois abstraites qui régiraient d'en haut
l'association des faits. Ils veulent s'en tenir à
l'association des faits, à la façon dont ces faits
interagissent les uns avec les autres. Pour l'empiriste,
comprendre une réalité donnée, c'est avant tout savoir
de quoi elle est faite, quels sont les faits qui la constituent

samedi 26 novembre 2011

Mexico's Largest University to Post Online Nearly All Publications and Course Materials

The National Autonomous University of Mexico, better known as UNAM, has said it will make virtually all of its publications, databases, and course materials freely available on the Internet over the next few years—a move that some academics speculated could push other universities in the region to follow suit.

Campus officials at UNAM, Mexico's largest university, said the program, known as All of UNAM Online, could double or triple the institution's 3.5 million publicly available Web pages, as the largest collection of its kind in Latin America.

They also said it was key to UNAM's social mission as a public institution: providing educational resources to populations usually underrepresented in the university system—really, to anyone who desires access to them.


"As the national university, we must assume a national mission and give back to society what we are doing with its financial support," said Imanol Ordorika, a professor of social sciences and education at UNAM and a key force behind the effort. "That means providing open access and being accountable and transparent."

Mr. Ordorika said the university has set no specific goal as to how many Web pages will be made available or a fixed budget for bringing the endeavor to fruition.

But he said it would include all magazines and periodicals published by UNAM, and, if negotiations with outside publishers went well, all research published by UNAM employees.

He also said the university would provide online access to all theses and dissertations as well as materials for its approximately 300 undergraduate and graduate courses.

Experts from outside Mexico said those two components alone would make the venture a milestone in the region.

The Massachusetts Institute of Technology makes 2,000 courses freely available online as part of its OpenCourseWare program. Stanford University plans to offer up to 200 courses as part of a similar effort. But no university in Latin America has tried anything that ambitious.

jeudi 24 novembre 2011

Using Mobile Phones to Improve Educational Outcomes: An Analysis of Evidence from Asia



Despite improvements in educational indicators, such as enrolment, significant challenges remain with regard to the delivery of quality education in developing countries, particularly in rural and remote regions.

In the attempt to find viable solutions to these challenges, much hope has been placed in new information and communication technologies (ICTs), mobile phones being one example. This article reviews the evidence of the role of mobile phone-facilitated mLearning in contributing to improved educational outcomes in the developing countries of Asia by exploring the results of six mLearning pilot projects that took place in the Philippines, Mongolia, Thailand, India, and Bangladesh.

In particular, this article examines the extent to which the use of mobile phones helped to improve educational outcomes in two specific ways: 1) in improving access to education, and 2) in promoting new learning. Analysis of the projects indicates that while there is important evidence of mobile phones facilitating increased access, much less evidence exists as to how mobiles promote new learning.

Six degrés de séparation? Non, 4,74 à l'ère des réseaux sociaux




Les certitudes ne résistent pas toujours aux révolutions. À preuve, depuis 1929, l'humain est persuadé d'être relié à n'importe qui d'autres sur terre par une chaîne de relations individuelles qui compte au plus cinq personnes. On appelle ça, la théorie des six degrés de séparation. Une théorie qui, sous l'effet de la numérisation des rapports sociaux, devrait aujourd'hui être revue à la baisse: à 4,74 degrés, pour être précis.


Oui, on savait que le monde est petit. Aujourd'hui, on apprend qu'il continue de rétrécir. C'est en tout cas ce qui ressort d'une étude menée conjointement par l'équipe de statisticiens de Facebook — l'épidémique réseau social — et des chercheurs de l'Université de Milan en Italie. Les résultats viennent tout juste d'être rendus publics.

Pendant un mois, à l'aide d'un algorithme développé dans les laboratoires de l'université italienne, les scientifiques ont passé au crible les liens d'amitié exprimés en ligne par 721 millions d'utilisateurs du réseau, propriété de la multinationale américaine Facebook. Le but? Mesurer la distance maximale entre deux usagers en suivant les chemins qui se tissent entre eux par l'intermédiaire de leur connaissance.

Résultat: en 2011, les humains qui revendiquent une existence numérique ne sont désormais plus qu'à 4,74 personnes les uns des autres. Aux États-Unis, où les adeptes de Facebook sont au dessus de la moyenne mondiale, ce degré de séparation est de 4,37, indiquent les résultats de l'enquête dévoilés il y a quelques heures sur la page Facebook des chercheurs. Forcément.

Mise à jour par l'écrivain hongrois Frigyes Karintgy en 1929, la théorie des six degrés de séparation a surtout connu ses premières heures de gloire après avoir été reprise par le psychologue américain Stanley Milgram à la fin des années 60. Avec 296 cobayes humains et une série de cartes postales qui devait être envoyée à un homme vivant dans la banlieue de Boston. Il fallait connaitre personnellement l'homme pour lui adresser la carte directement. Sinon, il fallait compter sur une connaissance et ses connaissances pour arriver jusqu'au banlieusard. On résume. Dans ce cadre méthodologique, Milgram a alors quantifié la séparation entre deux individus: 5 personnes ou moins, pour six degrés.

Fait amusant, en 2008, alors que la numérisation des échanges sociaux commençait à sortir du cadre formel des courriels pour se jouer dans des lieux d'échanges un peu plus permanents, une étude du géant Microsoft sur le même sujet avait établi cette séparation à 6,6. 240 millions d'usagers avaient alors été mis sous le microscope de la sociologie.

Tout en revoyant la mesure à la baisse, Facebook vient également éclairer la notion d'amitié dans ses frontières avec une deuxième étude portant sur les liens entre usagers. En substance, on y apprend qu'un Facebookien sur 10 vit sa vie numérique avec moins de 10 amis et 20 % avec environ 25. Et tout ça n'est qu'exception puisque la moitié des abonnés à ce réseau déclare avoir plus de 100 amis numériques, une réalité difficile à appréhender, diront plusieurs, surtout si tous ces «amis» devaient accepter une invitation à une party de Noël dans le sous-sol de votre bungalow ou dans un 5 et demi du quartier Rosemont à Montréal. Par exemple.

mardi 22 novembre 2011

Technology in History, Cours en ligne gratuit


Course Description


Today many people assume that technological change is the major factor in historical change and that it tends to lead to historical progress. This class turns these assumptions into a question—what is the role of technology in history?—by focusing on four key historical transitions: the human revolution (the emergence of humans as a history-making species), the Neolithic Revolution (the emergence of agriculture-based civilizations); the great leap in productivity (also known as the industrial revolution), and the great acceleration that has come with the rise of human empire on the planet. These topics are studied through a mix of textbook reading (David Christian's "Maps of Time"), supplementary readings (ranging from Auel, "The Clan of the Cave Bear" to Hersey, "Hiroshima"), illustrated lectures, class discussions, guest lectures/discussions, short "problem paper" assignments, and a final project defined by the student.

Because MIT is celebrating its 150th anniversary in 2011, this version of the class will also focus on connections between MIT as an institution and technology in the history of the last 150 years.

jeudi 3 novembre 2011

LES INTELLIGENCES MULTIPLES



Il est evident que je suis fascine par cette nouvele facon d'expliquer l'intelligence et je ne suis pas la seule!


Selon Gardner, on peut distinguer huit intelligences :

1. L’intelligence verbale / linguistique

C’est la capacité à être sensible aux structures linguistiques sous toutes ses formes. Elle est particulièrement développée chez les écrivains, les poètes, les orateurs, les hommes politiques, les publicitaires, les journalistes, etc.

On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu’un qui aime lire, qui parle facilement, aime raconter des histoires et aime en entendre, qui aime les jeux avec des mots (mots croisés, Scrabble, etc.), les jeux de mots, les calembours.
La plupart des systèmes d’enseignements reconnaissent cette intelligence. Si elle n’est pas suffisamment développée, on est facilement en échec scolaire.
Des manques dans cette capacité à mettre en mots sa pensée peut également créer le sentiment d’être incompris (en particulier face à ceux qui maîtrisent mieux cette intelligence) et engendrer des réactions de violence.

2. L’intelligence visuelle / spatiale

C’est la capacité à créer des images mentales, et à percevoir le monde visible avec précision dans ses trois dimensions.
Elle est particulièrement développée chez les architectes, les paysagistes, les peintres, les sculpteurs, les naturalistes, ceux qui tentent d’expliquer l’univers, les stratèges de champ de bataille, les metteurs en scène, etc.

On reconnaît particulièrement cette intelligence chez celui qui a un bon sens de l’orientation ; chez ceux qui créent facilement des images mentales ; ceux qui aiment l’art sous toutes ses formes ; ceux qui lisent facilement les cartes, les diagrammes, les graphiques ; ceux qui aiment les puzzles, ceux qui aiment arranger l’espace ; ceux qui se souviennent avec des images ; ceux qui ont un bon sens des couleurs ; ceux qui ont besoin d’un dessin pour comprendre ; etc.
Si cette capacité n’est pas suffisamment développée, on peut avoir des difficultés dans les processus de mémorisation et de résolution de problèmes. Car les images produites dans le cerveau aident à la pensée et à la réflexion. Pour beaucoup de scientifiques célèbres, leurs découvertes les plus fondamentales sont venues de modèles spatiaux et non de raisonnements mathématiques.

3. L’intelligence musicale / rythmique

C’est la capacité à être sensible aux structures rythmiques et musicales.
Elle est bien entendu particulièrement développée chez les musiciens (compositeurs, exécutants, chefs d’orchestre), et chez tous les » techniciens du son » (ingénieur du son, fabricant d’instruments de musique, accordeurs). Elle se trouve aussi chez les poètes, et dans les cultures à forte tradition orale.
On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu’un qui fredonne souvent, bat du pied, chante, se met à danser sur le moindre rythme ; chez ceux qui sont sensibles au pouvoir émotionnel de la musique, au son des voix et à leur rythme ; et ceux qui saisissent facilement les accents d’une langue étrangère.
Si cette capacité n’est pas suffisamment développée, on perd une partie des richesses transmises par les sons, à travers les sons organisés comme dans la musique ou dans les infinies variations du langage.

4. L’intelligence logique / mathématique

C’est la capacité à raisonner, à calculer, à tenir un raisonnement logique, à ordonner le monde, à compter. C’est l’intelligence qui a été décrite avec beaucoup de soin et de détails par Piaget en tant que » l’intelligence « .
Elle est particulièrement développée chez les mathématiciens et les scientifiques, les ingénieurs, les enquêteurs, les juristes, etc.

On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu’un qui aime résoudre des problèmes ; chez ceux qui veulent des raisons à tout, veulent des relations de cause à effet ; ceux qui aiment les structures logiques, et aiment expérimenter d’une manière logique ; chez ceux qui préfèrent la prise de notes linéaire ; etc.

Si cette capacité n’est pas suffisamment développée, on a du mal à organiser des tâches complexes, à donner un ordre de priorité à une succession d’actes ; à comprendre le sens d’une démarche scientifique, à comprendre la signification d’un phénomène ; à démonter un appareil ou un processus pour en comprendre les parties ; à utiliser le raisonnement déductif ; à se servir d’appareils fonctionnant avec une grande logique (comme un ordinateur).

5. L’intelligence corporelle / kinesthésique

C’est la capacité à utiliser son corps d’une manière fine et élaborée, à s’exprimer à travers le mouvement, d’être habile avec les objets.

Elle est particulièrement développée chez les danseurs, les acteurs, les athlètes, les mimes, les chirurgiens, les artisans, les mécaniciens.

On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu’un qui contrôle bien les mouvements de son corps ; chez ceux qui aiment toucher, sont habiles en travaux manuels ; ceux qui aiment faire du sport, aiment jouer la comédie ; chez ceux qui apprennent mieux en bougeant, qui aiment faire des expériences ; l’enseignant la reconnaîtra dans l’élève qui se trémousse s’il n’y a pas suffisamment d’occasions de bouger, chez celui qui se lève en classe pour tailler un crayon ou mettre un papier à la poubelle.

Si cette capacité n’est pas suffisamment développée, l’enfant comme l’adulte risquent de ressentir leur corps comme une gêne dans de nombreuses circonstances de la vie courante.

6. L’intelligence intrapersonnelle

C’est la capacité à avoir une bonne connaissance de soi-même.
Elle est particulièrement développée chez les écrivains, les » sages « , les philosophes, les mystiques.

On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu’un qui a une bonne connaissance de ses forces et de ses faiblesses, de ses valeurs et de ses capacités ; chez ceux qui apprécient la solitude ; qui savent se motiver personnellement ; qui aiment lire, qui écrivent un journal intime ; qui ont une forte vie intérieure.

Si cette capacité n’est pas suffisamment développée, on a du mal à tirer partie des expériences, à réfléchir sur ce qui a bien marché et comment améliorer ce qui a moins bien marché ; à prendre le contrôle de sa vie, de son apprentissage, à se donner des buts ; on est plus sensible à l’opinion de groupes ; on cherche (et on trouve) un responsable extérieur à ses échecs.

7. L’intelligence interpersonnelle

C’est la capacité à entrer en relation avec les autres.
Elle est particulièrement développée chez les politiciens, les enseignants et les formateurs, les consultants et les conseillers, les vendeurs, les personnes chargées des relations publiques.

On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu’un qui entre bien et facilement en relation, se mélange et s’acclimate facilement ; chez ceux qui aiment être avec d’autres et ont beaucoup d’amis, ceux qui aiment bien les activités de groupe ; chez ceux qui communiquent bien (et parfois manipulent), chez ceux qui aiment résoudre les conflits, jouer au médiateur.
Si cette capacité n’est pas suffisamment développée, il y a risque d’enfermement de la personnalité ; on se coupe du plaisir d’être avec d’autres, de travailler ensemble ; on perd des richesses issues du travail en coopération. On risque de devenir aigri, misanthrope, critique de l’humanité dans son ensemble.

8. L’intelligence (du) naturaliste

Elle a été rajoutée aux sept précédentes par Howard Gardner en 1996.
C’est la capacité à reconnaître et à classer, à identifier des formes et des structures dans la nature, sous ses formes minérale, végétale ou animale.
Elle est particulièrement développée chez le naturaliste, qui sait reconnaître et classifier les plantes et les animaux ; chez tous ceux qui s’intéressent au fonctionnement de la nature, du biologiste au psychologue, du sociologue à l’astronome.

On la reconnaît chez ceux qui ceux qui savent organiser des données, sélectionner, regrouper, faire des listes ; chez ceux qui sont fascinés par les animaux et leurs comportements, qui sont sensibles à leur environnement naturel et aux plantes ; chez ceux qui cherchent à comprendre la nature et à en tirer parti (de l’élevage à la biologie) ; chez ceux qui se passionnent pour le fonctionnement du corps humain, qui ont une bonne conscience des facteurs sociaux, psychologiques et humains.