jeudi 14 octobre 2010

Cette école que nous voulons » - Le Québec glisse vers un système à deux vitesses Il faut intégrer, école par école, le secteur privé au réseau public


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« Cette école que nous voulons » - Le Québec glisse vers un système à deux vitesses
Il faut intégrer, école par école, le secteur privé au réseau public
Réginald Harvey 2 octobre 2010 Éducation
Jean Trudelle, président de la Fédération nationale des enseignants (FNEEQ-CSN)

Photo : France Desaulniers CSN
Jean Trudelle, président de la Fédération nationale des enseignants (FNEEQ-CSN)
La Fédération nationale des enseignants (FNEEQ-CSN) prend position pour l'existence d'un seul réseau scolaire au Québec, qui doit être public, dans un document intitulé Cette école que nous voulons; les syndicats de ce mouvement ont largement approuvé cet engagement. La FNEEQ s'associe de la sorte à la campagne menée par la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) en faveur de l'école publique.

Parlons d'abord avec Jean Trudelle, le président de la FNEEQ, des problèmes linguistiques en milieu scolaire. Où cette organisation se situe-t-elle dans le débat actuel ayant cours sur le projet de loi 103? «Sans que les instances aient pris position sur cette question, il est clair que nous sommes opposés, dans l'esprit traditionnel qui nous anime, à ce qu'il existe au Québec un moyen de contourner la loi 101. On n'a pas tenu de débat autour du jugement rendu par la Cour suprême, mais il nous semble en tout cas, en première analyse, que la loi 103 ne porte pas la bonne façon de préserver des acquis qui s'avéraient nécessaires.»

La fédération risque fort d'être interpellée

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